Les murs ont des yeux

Mathieu Gaudet

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Intro : Je magasine, magasine maudit cruisage J'ai pas d'machine, pas d'machine pour faire mon lavage hey hey On m'enferme et j'hiverne ben espionné au pied carré Je passe à la télé         Dans un décor d'appartement Je suis le corps d'un téléroman On peut rien te cacher, on peut rien te cacher Ici les murs ont des yeux... Est-ce que j'suis bien peigné, est-ce que j'suis bien peigné M'a tu finir amoureux ? Est-ce que dehors c'est la guerre, est-ce que dehors c'est l'enfer Si la terre tourne, et tourne à l'enver, c'est moi l'dernier, qui va l'savoir Mirroir, mirroir, je me pete un bouton Et la terre entière le reçoit, dans sa télévision     Une couple de yeux, font rire ceux qui pleurent Une couple de chums vont partir à contrecoeur On peut rien te cacher, on peut rien te cacher Ici les murs ont des yeux... Est-ce que j'suis bien peigné, est-ce que j'suis bien peigné M'a tu finir amoureux ? Est-ce que dehors c'est la guerre, est-ce que dehors c'est l'enfer Si la terre tourne, et tourne à l'enver, c'est moi l'dernier, qui va l'savoir ..et les filles aaah les filles ostie qui sont belles J'm'enfermerais à tout jamais et j'écrirais pour elles ..et les filles aaah les filles ostie qui sont belles J'm'enfermerais à tout jamais et j'écrirais pour elles On peut rien te cacher, on peut rien te cacher Ici les murs ont des yeux... Est-ce que j'suis bien peigné, est-ce que j'suis bien peigné M'a tu finir amoureux ? Est-ce que dehors c'est la guerre, est-ce que dehors c'est l'enfer Si ça tourne, et tourne à l'enver, c'est moi l'dernier, qui va l'savoir

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empty heart empty heart

Julie-Soleil

B, A, D
La chanson évoque la sensation d'être constamment observé, presque comme si l'on vivait dans une réalité télévisée où chaque geste est scruté. L'artiste se questionne sur son apparence et ses émotions, tout en s'interrogeant sur le monde extérieur, qu'il perçoit comme troublant et incertain. Il semble tiraillé entre le désir d'amour et l'angoisse de la situation qui l'entoure. Le contexte semble être celui d'une vie moderne, marquée par l'isolement et la surveillance, qui interroge notre rapport à la réalité et à la représentation. Les murs sont ainsi métaphoriques d'un environnement où chaque instant est partagé, exposé, et où l'authenticité peut sembler mise à mal.