Quand on ouvre le gaz

Masdau

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Quand on ouvre le gaz On se dit Pourquoi pas Un petit air de jazz Pour son premier trépas Alors  on s'abandonne à la douceur des maux Le diable nous pardonne de s'en aller trop tôt Sans permission divine Sans aucun alibi Partir c'est très facile Mais de quitter la vie C'est ça qui est difficile Du moins c'est ce qu'on dit Alors on s'encourage Par un dernier whisky Un petit air de jazz C'est com'un raccourci Si au moins une brune s'était foutue de moi M'ayant promis la lune, des montagnes de joie Puis qui m'aurait laissé En riant aux éclats Me piétinant le coeur Me dégoûtant de moi Mais ce n'est pas le cas Je parts parce que j'ai peur De ce monde de dingues Où les cons font la loi Où le fric et les fringues Sont des valeurs en soi J'ai cru toute ma vie qu'il nous fallait défendre Des valeurs plus humaines que le pouvoir d'achat Certaines grandeurs d'âme Sans aucun oriflamme Le partage équitable L'absence de notables L'humain rien que l'humain Pas plus certes, mais pas moins Alors j'ouvre le gaz et je ris aux éclats Mourir dans sa cuisine faut être un peu gaga. J'aurais pu partir comme un Bonze Mais je crains le chaud

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La chanson exprime une réflexion sur la vie et la mort, oscillant entre le cynisme et l'humour. Elle évoque le désir d'évasion face à un monde que l'on juge fou et superficiel, où les valeurs matérielles semblent primer sur l'humain. L'artiste aborde avec légèreté le sujet du départ anticipé, utilisant des métaphores comme l'alcool et le jazz pour évoquer un dernier moment de lâcher-prise. Dans ce tableau mélancolique, il questionne le sens de l'existence et la société contemporaine tout en affirmant sa détermination à vivre, même dans la difficulté.