Le c.Libertaire

Masdau

Transposer:

Existe-t-il encor une femme fidèle Qui n'ait aucun regret d'avoir un seul mari Levez la main bien haut qu'on vous compte mes belles Qu'on vous décerne enfin le plus prestigieux prix Le prix de la vertu ou le prix du mensonge Suivant que vous soyez timide ou amnésique Qui n'a jamais trompé ne serait-ce qu'en songe Pour s'échapper un peu des amours endémiques Ce n'est pas supportable Toujours le même lit Toujours la même table Toujours le même fruit Le poète disait : "ne jetez pas la pierre À la femme adultère" car vous pourriez blesser La femme vertueuse qui se cache derrière Le choc pourrait très bien lui donner à penser A penser que croquer toujours la même pomme Bien avant de vieillir, elle sera fanée Petite fleur vouée à n'aimer qu'un seul homme Un seul et même insecte venu la butiner Sans surprise notoire Les gestes devinés D'un amour dérisoire d'un plaisir cutané Mais ne croyez pas que je prêche l'adultère Ce n'est pas mon propos et il n'est nul besoin D'encourager nos femmes à s'envoyer en l'air El'savent mieux que nous briser le quotidien Casser les habitudes qui encrassent le couple Et redonner un peu de tonus à l'amour Quand l'objet du mari devient un peu trop souple El'sortent de leur sac un de leurs fameux tours Alors elles fantasment Sur un'star sur un dieu Et puis elles s'acharnent Petits seins besogneux Avant que de mourir mesdames vertueuses Laissez-moi vous ouvrir ma porte, cependant Moi qui n'ai jamais eu d'amours incestueuses Je me sens votre frère bien plus que votre amant Devant la cheminée je dirais vos mérites Tout en vous caressant je pourrais témoigner De votre abnégation, du plaisir que vous prîtes A demeurer fidèle jusqu'à vous résigner A vérifier l'adage Qui dit que la toison De toute femme sage A le goût du melon Moi qui'ai toujours rêvé, bien que célibataire D'avoir auprès de moi une seule égérie Une femme amoureuse qui n'ait rien d'autre à faire Que de s'occuper d'elle en vraie fée du logis Qui soit mon oxygène, mon azote, mon trip Mon seul cocon d'amour, ma poutre universelle Un seul instant sans elle serait pire qu'un flip Un désespoir féroce, l'absence d'étincelle Alors chantons la gloire De l'unique frisson Des femmes à une histoire Du désir pour passion Alors chantons la gloire De l'unique frisson C'est pas la mer à boire Ce n'est qu'une petite chanson

Du même artiste :

empty heart empty heart Em, D, G, C, B7, D7
empty heart empty heart F, G, D, A
empty heart empty heart A, E7, F#, Bb, Am, C#7, D7, B
empty heart empty heart A, E7, D, D7, Bm, B7, C#7, G#7
empty heart empty heart Em, D, G, C, Am6, B7
empty heart empty heart Bm, Em, D7, C#7, F#6, F#7, A7, D, F#, Bmaj7
empty heart empty heart D, G, A, Bm, Em
empty heart empty heart G, C, A7, D7, G7, D, Gmaj7
empty heart empty heart Dm, A, D7, Bb, G, F, E, C, D
La chanson aborde la complexité des relations amoureuses, interrogeant la notion de fidélité et les désirs souvent inavoués. Elle évoque une quête de sincérité, où l'on se demande si une femme peut réellement rester fidèle sans jamais fantasmer sur d'autres possibilités. Les paroles soulignent la monotonie qui peut s'installer dans une relation à long terme et la nécessité d'un renouveau, sans pour autant encourager l'infidélité. Il y a une célébration de l’amour unique, mais également une reconnaissance des fantasmes qui peuvent traverser l'esprit. Dans un contexte plus large, ce morceau reflète les interrogations contemporaines sur la fidélité, l'engagement et les attentes au sein du couple. Au-delà des jugements moraux, il nous invite à une réflexion plus profonde sur la nature du désir et la recherche d’un équilibre entre routine et passion.