La sous-pente à palabres
Masdau
Est ce qu'il y a dans la sous-pente Un' petite fée qui se repente D'avoir donné de l'espoir mais Toujours refusé de se met- Tr' allongée sur le canapé Pour des conversations charmantes Qui finissent en eau de boudin Quand un galant trousse ses manches Pour rendre hommage à la beauté Et nourrir d'un bel appétit La naturelle chose qui Peut mettre fin à sa tourmente La coquette a vite compris Que son petit trousseau intime S'enivrait d'être visiter Par un qui le tient en estime Mais son éducation faisant Elle instaura le tiers payant La bell' aurait pu ventre bleu Au moins détacher ses dentelles Pour faciliter l'ascension Du courageux coupe ficelle Qui n'en pouvait que de raison Baisser un peu son pantalon Diantre, bien que je ne suis peu Perspicace en ce domaine Y a trop longtemps que je n'ai peu- t-être pas fait de cantilène Sur la révolution des moeurs Et sur les convulsions du coeur Cependant l'amante au grand coeur Pour sa majesté financière, Qui lui fit verser tant de pleurs Quand elle était dans la misère, Ré-freina toutes ses envies Pour maintenir le désir qui Rend fou d'amour le tout petit Jouvenceau à peine pubère Épris d'une illusion, peuchère, Qui confond l'effrénée envie D'un jeune coeur toujours partant Avec le bel amour ardant Faute d'entrevoir ses atours Malheureux qui sur sa faim reste Et c'est ainsi que de nos jours Si le langage est plus que leste La maladie dite d'amour Paraît toujours pis que la peste