La misère

Masdau

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Elle marche tout droit dans la nuit dans le froid Personne ne la voit C'est une ombre, un soupir que le vent fait frémir Chaque fois qu'un sourire Disparaît d'un visage La Misère   Elle dit des mots qui rassurent   Des mots qui calment ses blessures   Mais personne ne veut l'entendre   Chacun a sa vie à défendre Elle marche tout droit dans la nuit dans le froid Personne ne la voit Même quand elle crie sa douleur d'exister Tout le monde se rit De la réalité   Des lendemains qui désespèrent L'indifférence qui exaspèrent C'est l'humanité tout entière Qui met ses valeurs aux enchères Les nantis opulents, géniteurs inconscients La regardent en riant Ne l'ont pas reconnue, de leur allure fière Mais il l'ont eue avec Leur putain financière C'est une enfant du capital Honte de l'amour immoral Et c'est grâce à leurs dividendes Qu'elle grandit, qu'elle quémande Elle marche tout droit dans la nuit dans le froid Personne ne la voit C'est une ombre, un soupir que le vent fait frémir Chaque fois qu'un sourire Disparaît d'un visage La Misère

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La chanson évoque la souffrance silencieuse de ceux qui vivent dans la misère, souvent invisibles aux yeux des autres. Elle décrit une femme qui se déplace dans l’obscurité et le froid, perdue et ignorée, un symbole des victimes de l’indifférence. Bien qu'elle essaie d’apporter un réconfort par ses paroles, ses appels à l'aide sont souvent étouffés par le bruit des préoccupations quotidiennes des gens. L'œuvre met en lumière le contraste entre la vie des privilégiés et celle des laissés-pour-compte, soulignant comment la misère est souvent le produit d’un système qui valorise l'argent au détriment de l'humanité. Le tableau dépeint une réalité où l'indifférence collective semble régner et où la dignité humaine est mise en jeu.