Complainte des deux orphelins

Masdau

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Je / vais vous ra / conter l'his / toi / re De / deux pe / tits orphe / lins Qui / comme on pour / rait pas le / croi / re Fur' / séparés / par le des / tin C'é / tait une é / poque sor / di / de Les en / fants nais / saient comme des / chiens   Leur / mère dé / jà orphe / li  / ne Les a / bandon / na un ma / tin /Ouh / ouh / ouh / ouh ouh /ouh ! Ils vécurent dix ans ensembles Soudés comme les doigts de la main Ils s'aimaient de l'amour des tendres De ceux qui souffrent de froid et de faim Mais un jour l'assistance publique Les mit tous les deux à l'hospice Séparés malgré leur supplique Ils connurent cinq ans ce supplice Sans son frère la gamine s'morfondait Sans sa soeur l'gamin dépérissait Ne pouvant supporter tant d'misère Un beau jour tous les deux s'enfuièrent Aprés des jours et des jours d'errance Dans les rues des cités, des banlieues Victimes de la désespérance Dans la fange ils sombrèrent tous deux Le gamin vivait de rapine Les deux pieds dans le caniveau Alors que sa petite frangine Allait par monte et par vaux En chemin ell'demandait l'aumône Une soupe, une toit pour s'abriter N'ayant pas vu arriver l'automne Un matin elle se perdit en forêt Croyant son frère mort, la mignonne Qu'était toujours perdue dans l'bois Avait rencontré un ivrogne Qui l'avait prise sous son toit La forçant à coups de ceinture A le servir comme un roi C'était dur, ça je vous le jure Pour une fille qu'avait plus de papa Mais un jour du mois de décembre L'ivrogne qui en avait assez D'avoir la petite dans sa chambre Décida de s'en séparer Il l'attacha avec des chaînes Pour aller la vendre au marché Mais l'ivrogne était bien en peine Car personne ne voulu l'acheter Mais voyons ce que devient le frère Qu'on laissa trois couplets plus avant Il a fait son chemin dans la pègre Puisqu'il est un des chefs à présent L'a trouvé un moyen pépère Qui lui rapporte pas mal d'argent Il achète des filles qu'ont plus d'père Et les envoie à Abidjan Les soirs tombant vite en hivers L'ivrogne se mit à remballer Quand soudain apparu le frère Qui s'promenait dans le quartier Dès qu'il aperçu la petite Cet idiot tomba amoureux Voulant en faire sa concubine Il l'acheta illico au vieux La petite qu'était pas si bête Compris vite c'que voulait l'acheteur Et pour échapper à l'étreinte Elle se mit à conter ses malheurs Quand elle eut fini son histoire Le frangin les larmes aux yeux Qui déjà était dans la baignoire Lui révéla tout joyeux : C'est moi qui suit ton petit frère Celui que t'as cru mort au début Et comme on n'a ni père ni mère Restons ensemble, nous quittons plus C'est ainsi que fini l'histoire Des deux petits orphelins Ceux qui ont une soeur ou un frère Ne sont jamais vraiment perdus Ceux qui ont une soeur ou frère Ne sont jamais vraiment perdus

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La chanson raconte l'histoire tragique de deux jeunes orphelins qui, après avoir été séparés par l'assistance publique, vivent des épreuves déchirantes. Malgré leur amour fraternel, ils sont contraints d'endurer la misère dans les rues, l'un succombant à la délinquance tandis que l'autre est maudite par un homme ivre. Leur destin semble scellé jusqu'à ce qu'une rencontre inattendue les réunisse à nouveau, révélant qu'ils ne sont jamais vraiment perdus tant qu'ils ont l'un l'autre. Le contexte met en lumière les réalités difficiles de l'époque, où les enfants orphelins font face à l'abandon et à la souffrance, illustrant la résilience de l'amour fraternel face à l'adversité. C'est une histoire qui évoque aussi la solidarité et l'espoir, malgré les ténèbres qui les entourent.