Assez

Marie-Paule Belle

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Intro : Elle s'appelait Cécile   Et la pluie sous ses cils   Se mêlait à l'eau des averses   Quand elle rentrait par la traverse Il la voulait docile   Frapper c'était facile   Les coups pleuvaient dans la maison   Où l'homme avait toujours raison ASSEZ  ASSEZ  ASSEZ De tous ceux qui lèvent la main ASSEZ  ASSEZ  ASSEZ De ceux qui s'en lavent les mains Ici ou ailleurs La même douleur Et la peur ASSEZ  ASSEZ  ASSEZ De tous ces tyrans déguisés En pères ou en maris En patrons, gentils fiancés   On a trouvé Cécile   Endormie sous ses cils   Un jour dans la grande maison   Où l'homme avait toujours raison Sa jeunesse immobile   Notre rage inutile   Trois lignes en petits caractères   Dans la rubrique des faits divers ASSEZ  ASSEZ  ASSEZ Derrière un voile ou un volet ASSEZ  ASSEZ  ASSEZ De ces vies de femmes volées Hier aujourd'hui La même folie Et l'oubli ASSEZ  ASSEZ  ASSEZ Djamila tombée sous les pierres Le coeur le corps brisés Sous l'oeil exalté de ses frères   Elle s'appelait Cécile   Et la pluie sous ses cils   Se mêlait à l'eau des averses   Quand elle rentrait par la traverse Elle s'appelait Cécile...

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La chanson dépeint le triste destin d'une femme, Cécile, victime de violences dans un foyer où elle n'a d'autre choix que de subir. Elle illustre les souffrances de nombreuses femmes face à des hommes qui abusent de leur pouvoir, que ce soit en tant que pères, maris ou employeurs. À travers des vers poignants, elle met en lumière des tragédies souvent silencieuses et oubliées, évoquant aussi le sort d'autres femmes comme Djamila, dont les vies sont brutalisées et effacées. Ce cri de détresse résonne avec une réalité tragique où la douleur des victimes est quasiment insignifiante pour le monde qui les entoure.