J'ai le coeur gros du temps présent

Marie Laforêt

Transposer:

Intro : | | Au couvent des Ursulines   Lorsque grand-mère était encore enfant   Aux grosses manches de lustrine           En tablier plissé devant En toile bise et en col blanc    Elle, elle avait, au fond des yeux, je ne sais quoi De bleu ciel, de clair, de pur et de bien droit, De romantique Un rien mystique Plein de musique Elle, elle savait la vie qu'on avait devant soi D'un grand rire frais Les doigts ailés Elle brodait son mariage et ses draps blancs        J'ai le coeur gros du temps présent Instrumental : | | Au couvent des Ursulines   Lorsque grand-mère était encore enfant   Elle apprenait la cuisine           Et le bon Dieu, en tricotant Un point derrière, un point devant   Elle, elle savait comment les femmes ont des enfants Elle savait qu'on est encore vierge à seize ans Ni trop pudique Ni excentrique Ni érotique Elle, elle savait comment on rend un homme heureux Baissant les yeux Croisant les doigts Elle savait mieux l'amour que vous et moi           J'ai le coeur gros du temps qui va - - - - - - - - - En 2005, aux Bouffes Parisiens, Marie Laforêt offrit au public une nouvelle version, non plus dédiée à sa grand-mère, mais à sa mère. Voici le texte remanié par rapport à la version de 1977 : Au couvent des Ursulines Lorsque ma mère était encore enfant Assise en manches de lustrine Au piano droit me regardant Photo jaunie sur son col blanc Elle, Elle avait au fond des yeux, je ne sais quoi De bleu ciel, de clair, de pur et de bien droit, Impertinence D'une assurance Sans impatience Elle, Déjà simplement celle que l'on aimait tant Les doigts ailés Ses grands rires frais Elle savourait le monde à 17 ans Oh ! J'ai le coeur gros du temps, J'ai le coeur gros du temps présent (Instrumental) Au couvent des Ursulines Lorsque ma mère était encore enfant Cours de Français, cours de cuisine Et de bon Dieu, en tricotant Un point derrière, un point devant Elle, Elle savait comment les femmes ont des enfants Elle savait qu'on est encore vierge au moment Du mariage Le grand passage Sans esclavage Elle, Elle savait donner sans rien garder pour soi Ouvrant son coeur Ouvrant ses bras Elle savait mieux l'amour que vous et moi J'ai le coeur gros, tu vois, Oh ! J'ai le coeur gros du temps qui va.

Du même artiste :

empty heart empty heart G, G/F#, Em, C, D7, B7
empty heart empty heart Am, E7, Dm, A7, Em, Bm, Fmaj7, E, Ab, B, F, Bb, A, D, B7, G
empty heart empty heart Bm, Em, F#m, F#, F#7, Gmaj7, B
empty heart empty heart F#m7, E, C#m7, D, B, Bm, F#, A, D/A, F#m, C#m, Bm6, F#7, Emaj7
empty heart empty heart Am, G, E, C, E7
empty heart empty heart C#m, G#, B, D
empty heart empty heart Cm, Gm, D7, F7, Bb, Ab, G7, G#m, F#7, B, A, D#7, C#m, G#7, Am, C, E7, Dm, A7
empty heart empty heart Am, E, Dm, E7, C, G
empty heart empty heart C, Am, Dm, G7, G, Em, F, E, D, Dm7, C7
empty heart empty heart Em, B7, G, Am, D7, Gm, Bb, Cm
La chanson évoque avec tendresse le souvenir d'une grand-mère ou d'une mère, mettant en lumière son éducation au sein d'un couvent. Elle décrit les compétences qu'elle a acquises, telles que la cuisine et la couture, tout en révélant un savoir subtil sur l'amour et la vie. Les paroles parlent d'une féminité empreinte de douceur et de sagesse, avec une nostalgie sincère pour ces instants simples mais profondément significatifs. Le contexte de la chanson est empreint de mémoire et de transmission, montrant comment les générations passent leurs connaissances et valeurs, avec une délicate touche de poésie. La nouvelle version de 2005 souligne le lien entre une mère et sa fille, rendant hommage à la beauté du parcours féminin à travers le temps.