Je me souviens de toi

Marianne Molina

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(tacet) Il faut fuir son histoire Pour ne plus lui dire "tu"      Mais dans chaque départ C'est toujours soi que l'on tue     Mais comment fuir l'absence Quand on la porte en soi Les portes du silence Ne se referment pas    Les années ont passé Comme des oiseaux bleus    Aux ailes fracassées Dans le fond de mes yeux    Elles passeront encore Comme des oiseaux fous Qui ont perdu le Nord En cherchant après nous   Je me souviens de toi Je me souviens de nous Il était une fois Je me souviens de tout    Je sais le goût du risque J'ai joué tous tes jeux     Pour écrire la musique Sur l'histoire de tes yeux    Un jour après la mort Nous nous rencontrerons Et pour dire "j't'aime encore" J't'écrirai ta chanson     Je me souviens de toi Je me souviens de nous Il était une fois Je me souviens de tout    Je me souviens de toi Je me souviens de nous Il était une fois Je me souviens de tout    Je me souviens de tout (Je me souviens de nous) Je me souviens de tout (Je me souviens de nous) Je me souviens de tout (Je me souviens de nous) Je me souviens de tout    (Je me souviens de nous) Je me souviens de nous ...

Cette chanson évoque la lutte intime avec le passé et l'importance des souvenirs. L’artiste explique qu'il est difficile de s'éloigner de ce qui nous a marqué, car chaque nouvelle étape semble faire revivre notre histoire d'une manière douloureuse. L'absence de l'autre est à la fois un poids et un fil qui nous relie, et malgré les années qui passent, les souvenirs demeurent vivaces, comme des oiseaux blessés qui continuent de voler en quête de leur route. On ressent une profonde mélancolie à travers les paroles, où l'amour perdu se conjugue avec la promesse d'une rencontre réminiscente au-delà de la mort. Ces réflexions sur le passé rappellent à quel point les liens affectifs laissent une empreinte durable, et comment on continue à porter ceux que l'on a aimés, même lorsque le temps file.