L'hiver a chassé l'hirondelle

Marcel Martel

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L'hiver sombre s'avance adieu nos belles nuits D'amour et d'espérance les beaux jours nous ont fui Nous n'irons plus madone dans les sentiers fleuris Car les feuilles frissonnent Dans nos rosiers fleuris L'hiver a chassé l'hirondelle l'hiver a chassé nos beaux jours Mais de notre coeur ô ma belle l'hiver n'a pu chasser l'amour Adieu tapis de mousse petit ruisseau adieu Votre plainte si douce remonte vers les cieux    Et vous charmant bocage nous vous disons adieu    Que votre doux ramage remonte vers les cieux   L'hiver a chassé l'hirondelle l'hiver a chassé nos beaux jours Mais de notre coeur ô ma belle l'hiver n'a pu chasser l'amour L'hirondelle frileuse quittant nos durs climats S'en va folle oublieuse dans de plus doux climats Enfin la violette au parfum les plus doux         On entendra peut-être gazouiller parmi les loups L'hiver a chassé l'hirondelle l'hiver a chassé nos beaux jours Mais de notre coeur ô ma belle l'hiver n'a pu chasser l'amour

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Cette chanson évoque la mélancolie de l’hiver qui s'installe, entraînant avec lui la fin des jours ensoleillés et des nuits d'amour. Les souvenirs de moments heureux dans la nature sont ravivés, mais malgré ce temps glacial, l'amour reste bien ancré dans le cœur de celui qui chante. L'hirondelle qui s'envole vers des contrées plus douces symbolise l'espoir d’un retour à des jours meilleurs, tout en soulignant que les sentiments persistants, eux, ne s’évanouissent jamais, même lorsque la saison est rude. L'auteur sublime ce passage, évoquant la beauté des paysages perdus et la douce mélodie des souvenirs, tout en laissant entendre que la profondeur de l'amour transcende les rigueurs de l'hiver. Ce contraste entre la nature et les émotions humaines est poignant et fait ressortir la force des sentiments au-delà des épreuves.