Aussi vrai

Marc Lavoine

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Toi sans moi, c'est une habitude Une banalité, vivre en solitude Je suis comme toutes ces choses que je regrette Et que je n'ai jamais faites Moi, j'embrasse d'autres destinées Je traine mes angoisses, j'use d'autres pavés Je ressasse, je repasse mes chemises La vie se fait la valise Aussi vrai que le vent Rien ne tient dans mes mains Aussi vrai que le temps Tout se meurt dans mon coeur   Je n'ai plus rien qui me retienne D'ailleurs toi non plus aux dernières nouvelles Tu n'en sais rien, mais as-tu jamais su au fond A quel point nous nous aimions Aussi vrai que le vent Rien ne tient dans mes mains Aussi vrai que le temps Tout se meurt dans mon coeur Aussi vrai que le vent Sans violence, sans mépris Aussi vrai que le temps Plus cruel que l'oubli | |  | || |   || Aussi vrai que le vent Brisé par le mal de vivre Aussi vrai que le temps Ecrira la fin du livre Aussi vrai que le vent Rien ne tient dans mes mains Aussi vrai que le temps Tout se meurt dans nos coeur Dans mon coeur

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Dans cette chanson, l’artiste évoque la douleur de la solitude et le regret d'un amour perdu. Il exprime comment la vie continue, pleine d'autres chemins, mais sans véritable satisfaction. Les souvenirs d'un amour profond hantent son cœur, alors qu’il réalise que tout est éphémère, tout glisse entre ses doigts comme le vent. La souffrance se mêle à l’acceptation d'une réalité où les liens se distendent et où le temps érode les sentiments. Le contexte de cette chanson semble tourné vers une réflexion personnelle sur des relations passées et l'inéluctabilité du changement. Elle parle de cette lutte entre le désir de maintenir les souvenirs et l'acceptation de ce qui est devenu. On ressent une intimité dans cette exploration des affections et des pertes, ce qui rend le sentiment universel.