Les petits carrés blancs

Mano Solo

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Intro : Les samedis soirs dans ma mémoire de banlieusard L'appel de la forêt la jungle est belle et elle nous plait On va lui pincer les fesses de Belleville à Barbès Transpirer des Gouttes d'or jusqu'aux Abbesses Les samedis soirs dans ma mémoire sur l'autoroute y avait pas de radars La voiture on l'avait volée on la rendrait au matin Juste parce que c'était celle de notre voisin J'suis pas né à Paris j'y ai même pas grandi Exilé de grande banlieue le bout de ligne des cheveux Que la capitale étend quand elle se couche Pour que tous ses enfants d'aucune souche Viennent l'embrasser sur la bouche Alors si Paris s'en va c'est avec à chaque fois un p'tit bout d'moi Les petits carrés blancs viennent se poser lourdement Les petits carrés blancs avec des gens dedans Instrumental : Des rafales de fenêtres pour murer ce qui a pu être Je n'ai plus 20 ans et la ville en a mille Elle ne tiendra plus longtemps sous ce bombardement Les petits carrés blancs jettent le présent dans le souvenir Ils ne sont que les fausses dents d'une ville qui fait semblant de sourire Mais tout est comme ça à chacun d'nos pas Paris si t'es mort Et ce qui renait n'existe pas pour nous Enfant de n'importe ou de toute la France ou de Tombouctou Ce dimanche matin dans ma mémoire c'est le soleil qui se lève sur mon histoire Les petits carrés blancs Les petits carrés blancs Les petits carrés blancs Les petits carrés blancs Les petits carrés blancs avec des gens dedans Finale :

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La chanson évoque des souvenirs nostalgiques de soirées passées dans la banlieue parisienne, où l'enthousiasme et l'insouciance de la jeunesse se mêlent à une certaine tristesse face au passage du temps. L'artiste décrit une relation complexe avec Paris, une ville qui, bien qu'elle soit belle et vibrante, semble se dérober sous le poids des souvenirs et de l'urbanisation. Les "petits carrés blancs" symbolisent les immeubles, les habitations qui s'érigent et qui rappellent la vie pleine de promesses, tout en évoquant un sentiment de perte et d'oubli. Le contexte reflète une réalité urbaine, où les rêves et la jeunesse se heurtent aux défis de la vie quotidienne. Il y a une tension entre la mémoire affective des soirées partagées et la réalité actuelle de la ville qui évolue, peut-être trop rapidement. Cette lutte entre le souvenir et le présent donne une profondeur à la réflexion sur l'identité et l'appartenance, faisant résonner des thèmes universels de la quête de soi dans un monde en constante mutation.