15 ans du matin

Mano Solo

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À quinze ans du matin J'ai pris par un drôle de chemin Des épines plein les bras Je m'suis troué la peau mille fois À dix-huit ans du matin J'étais dans un sale pétrin Jouant du poing, de la chignole D'la cambriole, du vol des bagnoles Ça fait du temps, maintenant Inexorablement, passe le temps qui tue les enfants, À dix huit ans du soir, j'ai perdu la mémoire... Aah aah..     À vingt ans du matin, J'ai vraiment connu l'amour Qui devait rimer avec toujours, Il a rimé avec hier À vingt-trois ans du matin Tout seul comme tout un chacun Les yeux grands ouverts de ne rien voir, J'ai peins des tableaux tout noirs Ça fait du temps, maintenant, Inexorablement, passe le temps qui tue les enfants À vingt-trois ans du soir, j'ai perdu la mémoire... À vingt-quatre ans du matin, La mort m'a serré la main Et en me donnant un coup dans l'dos Elle m'a dit "Salut ! et à bientôt !" À vingt-sept ans du matin, J'ai choppé ma putain de guitare Et a grands coups de butoir J'écrase le cafard Ça fait du temps, maintenant Inexorablement passe le temps qui tue les enfants À vingt-sept ans du soir, j'ai perdu la mémoire... Oh je t'abandonne, ma mémoire !

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empty heart empty heart Am, C, E, F, Dm, B
empty heart empty heart Dm, A#, A, Gm, C
empty heart empty heart Cm, Fm, /G, Gm, Eb, F#m
empty heart empty heart A, Bm, C#m/A, C#m, F#m, D
empty heart empty heart Gm, Dm, Cm, B, Eb, Bb, F
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empty heart empty heart C, G, F
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La chanson évoque un parcours de vie marqué par les épreuves et les désillusions. À travers les âges, l’auteur retrace ses expériences, depuis une adolescence difficile jalonnée de douleurs et de bagarres, jusqu'à la rencontre tumultueuse avec l'amour qui n’aura pas duré. Il témoigne d'une existence peu à peu assombrie, où le temps semble s'écouler inexorablement, emportant avec lui les souvenirs et la clarté d'esprit. À chaque étape, il souligne la solitude et la lutte contre la mélancolie, jusqu'à ce qu'il se saisisse de sa guitare pour exprimer ce mal-être et retrouver un semblant de lumière. Le texte est un mélange poignant de nostalgie et d’acceptation face à la fragilité de la mémoire et de la vie.