Les glycines

Mama Béa

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Le soleil ruisselle sur les glycines            Le soir, comme une dame en crinoline            Agite un peu son éventail Au bord de tes cils Tu regardes les pierres devenir fauves          La maison, doucement, qui change de robe        Le soleil qui ruisselle sur tes glycines        Hâte-toi de terminer tes tartines               L'horizon commence à secouer ses cheveux        Si j'étais toi, je m'affolerais un peu          Oh, si j'étais toi, je m'affolerais un peu      Ne vois-tu pas, là-bas, qu'ils sèment le vent ?                 Attention, à la tempête Ne vois-tu pas, là-bas, qu'ils sèment le vent ?                 Attention, à la tempête Et le soleil ruisselle sur tes glycines         Déjà, au loin, des hordes cheminent           La nuit se peuple de visages livides    Mornes colonnes poussées par la faim             Viennent chercher du rêve et du pain             Du soleil qui ruisselle sur tes glycines   Ils vont faire éclater ta vitrine             Ton rêve avait le goût du sang, Monsieur l'Occident    Mais si j'étais toi, je ne m'affolerais pas tant Oh, si j'étais toi je ne m'affolerais pas tant Il est trop tard, ils ont semé le vent               Tu vas récolter la tempête Il est trop tard, ils ont semé le vent               Tu vas récolter la tempête Ah, la tempête, ah la tempête Tu as la tempête, oh, la tempête La tempête, ah, la tempête Ah, la tempête (Solo de cris) 

Du même artiste :

empty heart empty heart C, G, G7, A, F, Fm
La chanson évoque un moment paisible où le soleil baigne les glycines, créant une atmosphère délicate et rêveuse. Cependant, derrière cette tranquillité, se cache une tension palpable, symbolisée par l'arrivée de forces extérieures menaçantes qui apportent avec elles le chaos et la souffrance. On ressent une dualité entre la beauté de la nature et la dure réalité du monde, où les rêves sont souvent en proie au désespoir et à la lutte. À travers ces images, elle souligne la fragilité des moments de sérénité face aux tempêtes de la vie, tout en interpellant ceux qui restent aveugles aux signes avant-coureurs du désastre.