Amère América

Luc De Larochellière

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Intro : Moi, j'suis né du bon bord, du bord de l'Amérique De l'Amérique du Nord, le royaume apathique D'une ville où à chaque matin J'bois ma tasse de café sans trop m'salir les mains M'salir les mains                    Toi t'es né d'l'autre bord, tout au bord de la mer Mais ça, c'est tout c'qui t'reste chaque fois qu'mon bord s'en mêle Tu crèves de faim au milieu d'un jardin Où tu cueilles le café que j'bois à chaque matin À chaque matin Amère América,  amère América     Amère América      Moi, j'suis né du bon bord, du bord où y'a pas d'guerre Là où on peut encore camoufler la misère Après l'dîner quand je r'garde la télé J'vois ton bord déchiré sans m'sentir concerné Concerné               Toi, t'es né d'l'autre bord, c'est la révolution Pour un oui, pour un non, c'est la disparition Révolution bonne pour l'économique Car la balle qui te tue vient d'mon bord d'Amérique D'Amérique Amère América,  amère América     Amère América      Mais là, t'es couché au bord, au bord d'un bidonville Là où y'a plus d'espoir que sur ma terre d'argile Car si un jour un monde doit s'écrouler Dis-toi bien qu'c'est mon tour, mon bord ce s'ra l'premier    Amère América,  amère América    Amère América,  amère América    Amère América,  amère América   

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La chanson explore le contraste entre deux réalités, celle de l'Amérique du Nord, apparemment prospère et insouciante, et celle de l'autre côté, où la pauvreté et les luttes quotidiennes sont omniprésentes. L'auteur met en lumière un malaise face à l'apathie et à l'indifférence des privilégiés, qui profitent de leur situation, tandis que d'autres souffrent en silence. Il évoque une certaine complicité entre ces deux mondes, soulignant que le confort d’un côté est construit sur les souffrances de l’autre. Le contexte porte un regard critique sur les inégalités sociales et économiques, ainsi que sur les conséquences de la mondialisation. Cette chanson nous rappelle que ces réalités sont souvent interdépendantes et que la richesse d'une nation peut littéralement nourrir la misère d'une autre. Elle invite à réfléchir sur notre place et notre responsabilité dans cette dynamique complexe.