C'est peut-être moi

Luc Cousineau

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Intro : Je fais tout à l'envers, pour vivre à l'endroit, j'n'sais plus comment faire Je suis bien je suis mal, je me sens à l'étroit, dans ma peau d'animal Au lieu de basculer dans un autre univers Je choisis la misère du vieux chat de gouttière, qui garde un oeil ouvert          Comme un drôle d'animal à la tête de bois Je pars en cavale, au bout de mon émoi, pour retrouver ma voie           Une bête aux abois chassée de son terrier Ses petits menacés par elle ne sais trop quoi Par un cri que le vent ne masque pas vraiment Par un bruit inconnu, un écho de la rue, que répète le vent, Que répète le vent, que répète le vent                  Je fais tout à l'envers, pour vivre à l'endroit, j'n'sais plus comment faire Je suis bien je suis mal, je me sens à l'étroit, dans ma peau d'animal Au lieu de basculer dans un autre univers Je retiens ma colère quand je mors la poussière pour ne pas manquer d'air          Ça me prends quelques fois sans avertissement Quand la peur gronde en moi comme l'eau d'un torrent dans lequel je me vois    Je crie mon désarroi dans un monde de sourds Je regarde tout autour mais on ne m'entend pas Soit qu'on ne m'a pas vu, soit qu'on écoute plus Ou qu'on n'écoute pas, on ne me répond pas, cette bête aux abois c'est peut-être vous, c'est peut-être nous,C'est peut-être moi, c'est peut-être toi, c'est peut-être moi           

Du même artiste :

empty heart empty heart Am, G, Dm
empty heart empty heart G, F, D, B7, Em, D7, Bm, C, Am7
empty heart empty heart Em, Am, B7, C, G
empty heart empty heart Am, Em, B7, G, D, C
empty heart empty heart Em, C, Dm, G, B7, D7
La chanson évoque une lutte intérieure, une quête pour trouver sa place dans un monde où tout semble désordonné. L'artiste exprime un sentiment d'emprisonnement, oscillant entre la douleur et le bien-être, tout en se sentant comme un animal perdu. Il évoque ses craintes et sa colère dissimulées, réfléchissant à l'absence de compréhension et d'écoute de ceux qui l'entourent. À travers cette métaphore de la bête affolée, il soulève une interrogation sur l'identité et la vulnérabilité que nous partageons tous, que ce soit en tant qu’individus, en tant que société ou même en tant qu'êtres humains en général.