Pas se voir

Louise Attaque

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Ça n'va même pas se voir, pas se voir Ça n'va même pas se voir, pas se voir Au milieu de la foule un retard Un être qui s'écroule, un départ Ça n'va même pas se voir, pas se voir Un autre perd la tête, perd l'espoir Ça n'va même pas se voir, pas se voir S'écoulent les minutes, les jours Les appels au secours On se détourne aveugle et sourd De ce compte à rebours 4, 3, 2, 1 Un être se défoule tous les soirs Un autre tout chamboule au hasard Ça n'va même pas se voir, pas se voir Au milieu se déroulent nos histoires Ça n'va même pas se voir, pas se voir S'écoulent les minutes, les jours Les appels au secours On se détourne aveugle et sourd De ce compte à rebours 4, 3, 2, 1 | | | | | (x2) S'écoulent les minutes, les jours Les appels au secours On se détourne aveugle et sourd S'écoulent les minutes, les jours Les appels au secours On se détourne aveugle et sourd De ce compte à rebours 4, 3, 2, 1 Ça n'va même pas se voir, pas se voir Ça n'va même pas se voir, pas se voir

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La chanson évoque ce sentiment troublant d'invisibilité au sein d'une foule, où des vies se croisent mais ne se remarquent pas. On assiste à des départs, à des souffrances, sans vraiment les voir, comme si le temps s'écoulait sans que l'on prenne conscience de l’angoisse des autres. Les minutes passent, et la routine quotidienne finit par rendre chacun aveugle aux appels au secours qui l'entourent. Le contexte semble évoquer une société où l’indifférence et la distraction généralisées prévalent, nous laissant piégés dans notre propre bulle. Ce regard sur notre humanité partagée souligne la difficulté de vraiment se connecter, même au milieu de ceux qui nous entourent.