Un refrain trop long

Louis-Jean Cormier

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(x2) L'étau se resserre Les rivières débordent De mesures de guerre De souvenirs d'Octobre C'est con et contraire Contraire au bon sens L'impression que la terre Tourne à contre-sens L'étau se resserre Et lance un cri de détresse Vers les coeurs de pierre Des foreurs de l'Ouest Ça tord c'est tordu tordu De te lever un beau jour Avec trois poids lourds Parker dans ta cour (x2) Refrain pour que les gens se rapprochent Refrain pour qu'ils se décrochent Une place qui leur appartient Un bout du monde Où le symbole est un poumon Où y'a des fleurs dans les canons Où l'avenir est un refrain trop long Pour jouer à la radio       L'étau se resserre J'ai le mal du pays J'ai mal à mes pairs Qui vieillissent aussi J'ai mal au malaise Malaise dans la foule Sentiment qui pèse Du bateau qui coule (x2) Refrain pour que les gens se rapprochent Refrain pour qu'ils se décrochent Une place qui leur appartient Un bout du monde Où le symbole est un poumon Où y'a des fleurs dans les canons Où l'avenir est un refrain trop long    (x2) L'étau se resserre J'ai mal à ma mère aussi                        L'étau se resserre J'ai mal à mon frère aussi  aussi                 L'étau se resserre J'ai mal à ma soeur aussi aussi                  L'étau se resserre J'ai peur et mon père aussi  aussi                 

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La chanson aborde des thèmes de tension et de douleur face à une réalité qui pèse sur les cœurs. Elle exprime une lutte intérieure, une nostalgie pour une terre qui semble souffrir, et dépeint un portrait de personnes touchées par le temps et les conflits. Les images de débordement et d'étau reflètent cette sensation d’oppression et d’inquiétude face à l’avenir. Dans un contexte plus large, ces paroles peuvent évoquer des luttes historiques et sociales, notamment les tragédies du passé au Québec, comme les événements d’Octobre 1970, tout en restant universelles dans leur écho à des maux contemporains. La voix de l'artiste semble appeler à un rapprochement, tout en reconnaissant les distances et les douleurs qui persistent entre les individus et leur terre.