Au long de tes hanches

Louis-Jean Cormier

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Ce que la mer chante à des milles d'ici La force de ton ventre le besoin absolu De m'ériger en toi Mes bras de mâle amour s'ébranlent Pour les confondre en une seule étendue Si j'étais mort avant de te connaître Ma vie n'aurait été que fil rompu Pour la mémoire et pour la trace Je n'aurais rien su de mon corps d'après la mort Ni des grands fonds de la durée Cette vie notre éternité qui traverse la mort Je n'aurais rien su Ce que la terre dans l'alchimie de ses règnes Abandonne transmue en noueuses genèses De même je l'accomplis En homme concret Dans l'arborescence humaine le destin qui me lie N.C. À toi et aux autres Si j'étais mort avant de te connaître Ma vie n'aurait été que fil rompu Pour la mémoire et pour la trace Je n'aurais rien su de mon corps d'après la mort Ni des grands fonds de la durée Cette vie notre éternité qui traverse la mort Je n'aurais rien su Rien su de mon corps d'après la mort Rien de la tendresse au long cours de tes gestes Et je n'en finis pas d'écouter les mots Au long de tes hanches

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Cette chanson évoque la profondeur et l'intensité d'un amour véritable, suggérant que la rencontre avec l'autre transforme notre existence. L’artiste exprime un besoin vital de fusionner avec l’être aimé, comme si cette connexion transcendait même la mort. Il aborde également la notion de mémoire et de l’héritage que laisse cette relation, soulignant que la vie prend tout son sens à travers les expériences partagées. Dans ce texte, le poète parle d’une quête d’identité : il ressent que sans cet amour, sa vie n'aurait été qu’un fil sans âme. L’idée que la présence de l’autre donne une continuité à l’existence, même face à l'ultimité de la mort, résonne profondément tout au long de la chanson. Cela nous rappelle que chaque moment partagé est précieux et contribue à notre essence même.

Le Chansonnier