Anne, ma soeur Anne

Louis Chedid

Transposer:

Anne, ma soeur Anne, Si j'te disais c'que j'vois v'nir, Anne, ma soeur Anne, J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...Sale cafard ! Anne, ma soeur Anne, En écrivant ton journal du fond d'ton placard, Anne, ma soeur Anne, Tu pensais qu'on n'oublierait jamais, mais...Mauvaise mémoire ! Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie : Croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie.    Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti...        La voilà revenue, l'historique hystérie !              Anne, ma soeur Anne,Si j'te disais c'que j'entends, Anne, ma soeur Anne,Les mêmes discours;les mêmes slogans, les mêmes aboiements ! Anne, ma soeur Anne,J'aurais tant voulu te dire, p'tite fille martyre Anne, ma soeur Anne,Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus,La vermine ! Mais beaucoup d'indifférence, de patience malvenue     Pour ces anciens damnés, beaucoup de déjà-vu,   Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière... commehier ! Anne, ma soeur Anne,    Si j'te disais c'que j'vois v'nir, Anne, ma soeur Anne,J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...Sale cafard ! (6x)

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La chanson évoque un profond désarroi face à la résurgence de l'extrême droite et des idéologies néfastes. Elle interroge la mémoire collective et la manière dont l'histoire semble se répéter, avec des références claires à des symboles de la haine et du totalitarisme. À travers le regard d'une sœur, l’artiste rappelle le poids de ce passé troublant et souligne l'indifférence de certains face à un retour inquiétant de représentations néfastes. Dans un monde où les discours de haine refont surface, l'artiste dépeint une lutte contre l'oubli et la banalisation de ces idéologies. Les paroles sont teintées d'un appel à la vigilance et à la mémoire, tout en faisant écho aux souffrances d’un passé que de nombreux individus préfèrent ignorer.