La chaîne

Les Wriggles

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Je récupère des boîtes de différentes couleurs Sur un tapis roulant elles arrivent par centaines J'vérifie qu'elles s'emboîtent et suivant la grandeur J'pose un autocollant quelqu'un d'autre les emmène Si j'remarque un défaut si j'observe une erreur Je dois les mettre à part les jeter dans une bène Pour la cadence il faut qu'j'en fasse 400 de l'heure Une vitre me sépare des chefs qui se promènent     Et c'est les années d'usine qui s'enchaînent     C'est le bruit des machines le travail à la chaîne   Et c'est les années d'usine qui s'enchaînent     Sauf si c'est de l'interim' je finis dans deux s'maines Dans un endroit immense je transporte des cartons Sur un p'tit train bizarre qui ressemble à un tracteur Pas dans n'importe quel sens ça a de l'importance j'les pose sur des wagons Et quand je redémarre j'accélère en douceur Je donne des coups d'marteau sur des plaques de métal Qu'arrivent à ma hauteur par des rails au plafond L'acier est encore chaud et mes gants me font mal L'odeur plus la chaleur font qu'on peut pas dire que j'me la donne à fond   Et c'est les années d'usine qui s'enchaînent     C'est le bruit des machines le travail à la chaîne   Et c'est les années d'usine qui s'enchaînent     Sauf si c'est de l'interim' je finis dans deux s'maines J'ai dit au r'voir aux ouvrières j'ai dit au r'voir aux ouvriers Au réfectoire aux cantinières et aux passoires du cuisiner J'ai dit au r'voir aux pauses café Et aux histoires fumer comme des pompiers J'ai dit au r'voir aux délégués aux r'présentants du personnel À des gars croisés dans l'couloir sans savoir comment ils s'appellent J'ai dit au r'voir aux escaliers aux armoires et à mon casier Pas voulu voir le contremaître j'lui ai chouré son chronomètre   J'ai dit au r'voir à la p'tite cour   Où je déposais mon vélo   Avec l'espoir peut-être qu'un jour les robots nous piquent notre boulot            

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La chanson évoque la vie quotidienne d'un ouvrier dans une usine, où il effectue des tâches répétitives sur une chaîne de montage. Il parle de son labeur, de la monotonie des journées qui s'enchaînent, du bruit des machines, et des interactions avec ses collègues. À travers ses mots, on ressent la fatigue et la lassitude liées à ce travail, mais aussi un léger esprit de camaraderie à travers les échanges avec ceux qui l'entourent. À la fin, il fait ses adieux à un environnement auquel il s'est habitué, tout en laissant planer une question sur l'avenir et le risque que la technologie prenne le pas sur l'homme. Ce contexte met en lumière les réalités du monde du travail, particulièrement pour ceux qui travaillent dans des conditions parfois difficiles et peu valorisantes, tout en soulignant le lien social qui peut exister entre les travailleurs.