La Chaine

Les Wriggles

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[Intro]                                    e|---------------------------------------------2--2--| B|----10----10-----8-----8-----3-----3---------2--2--| G|----11----11-----9-----9-----4-----4---------3--3--| D|-------11------------9-----------------------4--4--| A|-9------------7-----------------5------------4--4--| E|--------------------------3-----------2------2--2--| [Couplet 1] Je récupère des boîtes de différentes couleurs Sur un tapis roulant elles arrivent par centaines J’vérifie qu’elles s’emboîtent et suivant la grandeur J’pose un autocollant quelqu’un d’autre les emmène Si j’remarque un défaut si j’observe une erreur Je dois les mettre à part les jeter dans une bène Pour la cadence il faut qu’j’en fasse 400 de l’heure Une vitre me sépare des chefs qui se promènent     [Refrain]    Et c’est les années d’usine qui s’enchaînent        C’est le bruit des machines le travail à la chaîne    Et c’est les années d’usine qui s’enchaînent        Sauf si c’est de l’interim’ je finis dans deux s’maines [Couplet 2] Dans un endroit immense je transporte des cartons Sur un p’tit train bizarre qui ressemble à un tracteur Pas dans n’importe quel sens ça a de l’importance j’les pose sur des wagons Et quand je redémarre j’accélère en douceur Je donne des coups d’marteau sur des plaques de métal Qu’arrivent à ma hauteur par des rails au plafond L’acier est encore chaud et mes gants me font mal L’odeur plus la chaleur font qu’on peut pas dire que j’me la donne à fond  [Refrain]    Et c’est les années d’usine qui s’enchaînent        C’est le bruit des machines le travail à la chaîne    Et c’est les années d’usine qui s’enchaînent        Sauf si c’est de l’interim’ je finis dans deux s’maines [Couplet 3] J’ai dit au r’voir aux ouvrières j’ai dit au r’voir aux ouvriers Au réfectoire aux cantinières et aux passoires du cuisiner J’ai dit au r’voir aux pauses café Et aux histoires fumer comme des pompiers J’ai dit au r’voir aux délégués aux r’présentants du personnel À des gars croisés dans l’couloir sans savoir comment ils s’appellent J’ai dit au r’voir aux escaliers aux armoires et à mon casier Pas voulu voir le contremaître j’lui ai chouré son chronomètre    J’ai dit au r’voir à la p’tite cour    Où je déposais mon vélo    Avec l’espoir peut-être qu’un jour les robots nous piquent notre boulot [Outro]                                                        

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La chanson évoque la monotonie du travail en usine, où le protagoniste décrit son quotidien fait de répétitions et de contraintes. Il parle de l'assemblage incessant de boîtes, de contrôle de qualité et de l'observation des erreurs, tout cela sous la surveillance des supérieurs. Les journées se succèdent dans un environnement bruyant, où le rythme de production est primordial. Le chanteur fait aussi référence à un départ, comme une sorte d’adieu à ses collègues et à ce lieu, où l'on retrouve des moments de camaraderie, malgré la fatigue et les exigences du travail. Le texte rend ainsi compte de l'aspect parfois ingrat de ces métiers, tout en mettant en lumière les relations humaines qui s'y nouent. C'est une manière de rappeler la valeur du travail tout en soulignant les défis auxquels les travailleurs font face au quotidien.