Des pilules

Les Tavarneux

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(x4) (en boucle) Toutes les matins c'est pareil Y faut que j'rentre a sept Encore un peu lendemain d'veille Facque j'prends des empracets Une tite pilules rouge,une tite bleue Pis une tite jaune entre les deux C'est sur qu'on viveras pas vieux Mais au moins on s'ra heureux J't'avoue qu'j'me sens un peu mieux Asteur qu'a fais effet Mais l'feu dans l'chien, debouche une bud Allume le callumet D'la caféine, d'la codéine et pis des prozzaks envoyé amènes-en d'la morphine Qu'on s'gèle qu'on ailles pu mal Des pilules, des pilules Envoye emmènes-en des pilules Des pilules, des pilules Pour arreter d'prendre des pilules Des pilules, des pilules Envoye emmènes-en des pilules Des pilules, des pilules Et pis j'vois des libéllules (x4) J'm'allume un cigarette en frottant ma patch J'ai du fumer deux paquets tout en prennant une marche Le doc y m'prescris des somnifères Ca d'lair qu'chu insomniaque J't'avoue qu'j'sais pas kes ma faire Pour pas perde la carte T'as mal au reins, t'est fatigué Tu va pour voir le médecin y dit qu'tes just déprimé pis qui connais un moyens Prend des anti-dépresseur pour soigner t'est histoires de coeur y t'donne des pilules pour la pression pour gèrer tes émotions (Refrain) (x4) Une tite pilule du matin Une tite pilule du lendemain Une tite pilule pour e rien Une tite pilule pis sa va ben Tension d'pas péter au frette a force de prendre des cachets t'achètes des pilules a palettes pis t'est écrase en cachette On prend tellment d'pilules au Quebec Qu'on les a a rabais Pas grave si sont passés date Y font effets pareils Une tite pilule pour la route et pis deux autres pour la luck Pis si tu tien encore deboute Ben mélange sa ek d'lalcool (Refrain) (x12)

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La chanson évoque le quotidien d'une personne qui lutte contre la fatigue, la dépression et les douleurs, en se fiant à une multitude de médicaments pour se sentir mieux. Chaque matin, elle prend différentes pilules pour gérer ses émotions et sa santé, tout en sachant que ces petites solutions peuvent avoir un prix. Le texte met en lumière une réalité où l'on se tourne vers des substances pour échapper à la monotonie et à la souffrance, illustrant une sorte de dépendance qui devient une routine. Le contexte se situe dans un Québec où l'usage de ces médicaments semble devenu banal, presque une norme. Cela soulève des réflexions sur la façon dont nous gérons nos malaises et notre quête de bonheur à travers des moyens artificiels, tout en soulignant l'ironie et les contradictions de cette situation.