Comment je suis devenu voyageur

Les Ogres de barback

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G : x-10-9787 N.C. Il faut que je vous raconte cette histoire en forme de conte Puisque ma gratte est accordée je vais vous la chanter...        Il y a juste derrière chez moi Un grand parc entouré d'un bois Trois fois rien d'extraordinaire De l'eau des espaces verts C'est une base de loisirs Ne vous attendez pas au pire Cette chanson termine bien Tout le monde finit sauf et sain     Dans ce petit coin de nature Viennent y respirer l'air pur Toutes les foules du dimanche Des belles filles qui se déhanchent Des passionnés de marche à pied Des sportifs bien entraînés En rollers ou sur leurs vélos De prétentieux couples bobos En un rien exhibitionnistes La tête en l'air les artistes Par centaines les promeneurs En chaise longue les pêcheurs Nageant au milieu de l'étang Deux majestueux cygnes blancs Pointent la touche amicale D'une carte postale     Suis-je privilégié ? Peut-être Toujours est-il que ma fenêtre M'offre les toutes premières loges De ce lieu dont je fais l'éloge Or il se trouva qu'un matin Vivant cet acte peu commun Je vis des oiseaux de passage Une quinzaine d'oies sauvages Prendre de tous ces lieux l'assaut Je suppose un peu de repos Profitant des morceaux de pain Que leur jetèrent mes gamins L'accueil se fit naturel Et tous les jours de plus bel Apportant été comme hiver Le gîte et le couvert Point de chasseur à l'horizon La quiétude en toute saison En cas de tempête un abri La paille changée tous les lundis La police municipale Par arrêté préfectoral Qui vient faire aux bougres du sort Office de garde du corps Les passants badauds amusés Qui viennent les photographier Et pour elles seules tous ces hectares Une vraie vie de stars   (x4)   Il est toujours de bon augure De parler de grandes aventures Mais à les vivre au jour le jour On tient un tout autre discours Un oiseau c'est pas moins malin Elles prirent comme tout un chacun Une décision perspicace Elles sont restées sur place Fini l'inquiétude et le doute De ne pas être en bonne route Oubliés tous les kilomètres La migration de leurs ancêtres Le choix de s'en remettre à Dieu Le choix de vivre jeune ou vieux Et ne jamais manger à table Ça devient très inconfortable Risquer de se tordre le cou À€ chaque instant on ne sait où Pour crever dans l'anonymat Bref elles sont restées là !   (x3)   Moi qui pensais qu'il était bien Comme dans les poèmes de Richepin Moi qui croyais qu'il était sage D'être un oiseau de passage Moi qui les vis s'embourgeoiser Leur vie de bohème oubliée Au matin pris mon sac à dos       Partis au fil de l'eau        Sur le chemin un brin rêveur...       Devenu voyageur !                     

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La chanson raconte l'histoire d'un narrateur qui observe la vie dans un parc près de chez lui, un lieu où les gens viennent profiter de la nature, loin du stress quotidien. Il décrit la diversité des personnes qui s'y retrouvent, des familles aux sportifs, chacun cherchant à respirer l'air frais et à profiter de la tranquillité. Au fil de ses observations, il se rend compte de la beauté de cette existence simple et paisible. Cependant, il est aussi touché par un groupe d'oies sauvages qui choisissent de rester là, délaissant la migration et les incertitudes pour s'installer dans ce havre de paix. Cela l'inspire et le pousse à prendre une décision : au lieu de vivre en quête d'aventures lointaines, il se retrouve à embrasser sa propre voie en devenant voyageur. Cette transformation illustre une quête de sens et un retour aux choses essentielles.