Carlos Mervil
Les Ogres de barback
Intro : (en arpège) J’ai volé commissaire une paire de bottes En classe de notable En cuir véritable En vache pas d’étable (en boucle) Dérobé commissaire les lingots et la dot À la famille en cernes Je leur ai laissé terne Leur jolie fille en berne J’ai tapé commissaire des têtes de linottes Des hommes de prière Des agents et leurs frères Des banquiers des notaires J’ai triché commissaire aux parties de belote Je me suis fait la belle Le magot sur la selle Sans revanche ni belle Je voulais commissaire une vie qui gigote Mourir trentenaire Poussière sans cimetière Pas un vieux qu’on enterre Je trouvais commissaire que la vie est trop sotte Si je voulais survivre Il me fallait des vivres Que personne ne livre Découvert commissaire que le ciel complote Lorsqu’ils se mettent à table Les anges et puis le diable S’arrangent à l’amiable J’ai tenté commissaire diverses anecdotes Gigolo qui s’entiche De vieilles qui s’affichent Fières de n’être que riches J’ai posé commissaire tout au fond d’une grotte À l’aide d’une bêche De la terre bien fraîche Sur des liasses de fraîche Je savais commissaire que le danger se frotte Aux vies exceptionnelles Destin inhabituel Aux plus belles des belles Épargnez commissaire mes poignets de menottes Terminons gentleman La prison serait vaine Profitons de l’aubaine Terminons commissaire sans discussions idiotes Une balle bien mûre Au coeur de ma nature Loin de vos quatre murs Vos bâtons commissaire valent bien mes carottes Et les miennes sont cuites Sans issue... que la fuite Et de mourir vite