L'amitié
Les Frangines
| | | Beaucoup de mes amis sont venus des nuages Avec soleil et pluie comme simples bagages Ils ont fait la saison des amitiés sincères La plus belle saison des quatres de la terre Ils ont cette douceur des plus beaux paysages Et la fidélité des oiseaux de passage Dans leur coeur est gravée une infinie tendresse Mais parfois, dans leurs yeux, se cache la tristesse Alors, ils viennent se chauffer, chez moi Et toi, aussi, tu viendras Alors, ils viennent se chauffer, chez moi Et toi, aussi, tu viendras Tu pourras repartir au fin fond des nuages Et de nouveau sourire à bien d'autres visages Donner, autour de toi, un peu de ta tendresse Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne Qu'il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne S'il me reste un ami, qui enfin, me comprenne J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines Alors, peut-être, je viendrai, chez toi Chauffer mon coeur à ton bois Alors, peut-être, je viendrai, chez toi Chauffer mon coeur à ton bois Alors, peut-être, je viendrai, chez toi Chauffer mon coeur à ton bois