Mon arbre

Les Fatals Picards

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| | | | | Cet arbre-là, c'est le mien Mon vieux l'a planté un matin De mars pour célébrer Comme il se doit mon arrivée Il faisait froid, y'avait du vent Un timide soleil de printemps Tout juste échappé de l'hiver Caressait la ferme de mon père | | | | Cet arbre-là, c'est le mien Je l'ai salué chaque matin Que Dieu faisait avant d'aller Creuser la terre faucher les blés Il faisait froid, y'avait du vent Qu'importe pendant 40 ans Ce fut moi la pauvre pomme Qui s'en allait nourrir les hommes | | | | Cet abre-là, c'est le mien Le seul, l'unique témoin De cette course en solitaire A marche forcée pour que la terre Qu'il fasse froid, qu'il y'ait du vent Crache ses poumons verse son sang Fallait produire jusqu'à l'envi Un peu mouton, moi j'ai suivi |  |  |  |  | (x2) |   | Cet arbre-là, c'est le mien J'm'y balance ce matin Au gré du vent pour célébrer Comme il se doit ma destinée Qu'il fasse froid, qu'il y'ait du vent Je m'en contrefiche à présent Adieu mes champs, adieu ma terre Fin de la course en solitaire

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empty heart empty heart Em, D, G, C, B7, Am, F
empty heart empty heart Em, D, Am, B, E5, C, G, B7
Cette chanson évoque un lien profond avec un arbre, symbole d'enracinement et de mémoire. Le narrateur rappelle qu'il a grandi sous cet arbre planté par son père pour célébrer sa naissance, et il se souvient de son enfance, des épreuves du travail et de la vie rurale. Au fil des ans, il se livre à une sorte de réflexion sur sa destinée, oscillant entre nostalgie et acceptation de la fin d'une époque. L’arbre devient le témoin silencieux de son parcours, alors qu'il dit adieu à ses champs et à une vie de labeur. Elle s'inscrit dans un contexte rural où la nature et le travail de la terre définissent le quotidien, comme une métaphore de la vie elle-même et des défis auxquels chacun est confronté. La relation entre l'homme et l'arbre symbolise également le passage du temps et la continuité de l'existence.