La nouille à l'air

Les Fatals Picards

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Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-paramm Parapa-pa-pa-pa-pa-pa-paou-pa, pa-pa Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-paramm Parapa-pa, pa-pa-paou-pa, pa-paou C'est beau la mer près de Trouville, par temps clair tu vois les usines Le Havre et la zone portuaire et quand il pleut, tu vois la mer Avec les copains sur la plage, c'était le temps des grands barrages Que tu construis dans les rigoles à marée basse loin de l'école Mon père était en slip de bain, le nez plongé dans son Libé' Ma mère quittait plus ses bouquins ou alors juste pour cuisiner C'était comme qui dirait l'enfance, le temps béni de l'innocence Une éternité qui pourtant prend fin toujours, trop brutalement Et puis y avait mon frère qu'avait toujours la nouille à l'air Qui savait pas encore qu'après la vie, bah, y a la mort Et puis y avait mon frère, seul à oilpé face à la mer Comme une espèce de doigt d'honneur à la vie et à ses malheurs Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-paramm Parapa-pa, pa-pa-paou-pa, pa-paou C'est triste les dimanches en famille, en automne, très loin de Trouville Y a des odeurs de poulet froid et du silence qui s'en va pas Tu fais tout pour pas oublier que ton enfance, bah, c'est plié Les boutons, les poils sous les bras, y a des indices qui trompent pas Le nez plongé dans l'quotidien, nos parents n'disaient plus trop rien Le bonheur était une question qui n'se posait plus au salon Sans compter le téléviseur, ses variétés et son 20 heures Qui faisait rien qu'nous rappeler qu'putain grandir, c'est compliqué   Et puis y avait mon frère qu'avait toujours la nouille à l'air Qui savait pas encore qu'après l'enfance, en gros, c'est mort Et puis y avait mon frère, seul à oilpé face à Drucker Comme une espèce de doigt d'honneur à la vie et à ses malheurs Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-paramm Parapa-pa, pa-pa-paou-pa, pa-paou |    |   | | | |   |   |      | J'espère un jour finir au ciel dans le plus simple des appareils J'ai envie d'croire que l'au-delà, c'est un camp d'nudistes au Grau-du-Roi J'ai envie d'croire qu'on y rigole, la marée basse, loin de l'école Ça compens'rait un peu le prix d'une vie morose teintée de gris À moins qu'un jour on ait l'idée de tous se refoutre à oilpé D'envoyer au diable Vauvert nos vies cravatées de misère Ça polluerait moins la planète et, sans doute, un peu moins nos têtes Y a rien d'plus éco-responsable qu'une société de châteaux d'sables On s'rait tous comme mon frère, tous à oilpé face à la mer En souvenir des heures où l'on tutoyait le bonheur On s'rait tous comme mon frère, on aurait tous la nouille à l'air On saurait pas encore qu'après l'enfance, en gros, c'est mort Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-paramm Parapa-pa-pa-pa-pa-pa-paou-pa, pa-pa Pa-paou-paou, pa-pa-pa-pa, param-paramm Parapa-pa, pa-pa-paou-pa, pa-paou

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La chanson évoque avec nostalgie les souvenirs d'enfance, en particulier ceux passés à la plage, où la liberté et l'insouciance régnaient. Le narrateur se remémore des moments simples mais précieux, comme jouer avec son frère, souvent dénudé, face à la mer. Cette innocence infantile contraste avec la dureté de la vie adulte, où le quotidien semble plus banal et pesant. Il remet en question la gravité de la vie et exprime un désir de retrouver cette légèreté, imaginant un au-delà où la simplicité et la joie seraient de retour, loin des contraintes et des tristesses de l'existence.