Sur un fil blanc

Les Enfants terribles

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Sur un fil blanc traîne un clown blanc Comme traîne, traîne, traîne mon amour Mais on l'a peut-être oublié Comme traîne, traîne, traîne mon amour, mon amour Sur un fil bleu passe une femme bleue Comme passe, passe, passe mon amour Qui vient peut-être le chercher Comme passe, passe, passe mon amour, mon amour Un musicien paraît gêné Son violon se casse le nez Mais le spectacle, mais le spectacle Va continuer, applaudissez Sur un fil, une femme hésite Comme tremble, tremble, tremble mon amour Son ventre roule et boule, hésite Comme tremble, tremble, tremble mon amour, mon amour Un enfant bleu, sur une étoile Comme vole, vole, vole mon amour Plonge et s'agrippe, on est sceptique Comme vole, vole, vole mon amour, mon amour Le musicien paraît gêné La dame doit être alitée Mais le spectacle, mais le spectacle Va continuer, applaudissez Mon amour, ma vie, mon amour Tu vas sur un long fil Tu fuis Tu vas, tu viens, tu vas, tu viens Et tu t'enfuis Mais tu reviens, Et le spectacle, et le spectacle Va continuer, applaudissez   Sur un fil blanc traîne un clown blanc Mais on l'a peut-être oublié Sur un fil bleu passe une femme bleue Qui vient peut-être le chercher Peut-être Peut-être Mon amour, ma vie, mon amour, ma vie

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La chanson évoque la danse délicate des relations humaines, symbolisée par un clown et une femme, tous deux sur des fils colorés, représentant la fragilité et les hésitations des sentiments. On perçoit une histoire d'attachement et de séparation, une quête d'un amour qui pourrait se perdre, mais aussi l'espoir de retrouvailles. Les personnages croisent le chemin de la musique, un art qui, malgré les aléas et les désagréments, continue d'exister, comme une métaphore de la vie qui avance, peu importe les obstacles. C'est une invitation à applaudir le spectacle de l'amour, avec ses imprévus et ses joies.