Les culs-terreux
Les Débardeurs
J'ai visité bien des grand'villes J'ai visité Paris et sa banlieue O villageois dormez tranquilles O ardéchois vivez heureux Piétinant vos grandes artères Si les yeux m'ont piqué un peu C'est vos relents pétrolifères L'émotion n'est plus en vos lieux Moi la montagne c'est mon décors Dés le soleil levant, Qu'elle est jolie quand je m'endors La chanson du vent, Et la pluie mouille-t-elle encore Le pavé parisien, Chez nous quand il pleut, au dehors Beau est mon jardin. Les Ardéchois, les « ZERO-SEPT » Vous dites qu'on retarde un peu Et qu'on a l'air un bêbête Parait qu'on est des culs-terreux Alors pourquoi dans cette Ardèche Sur ses rochers et dans ses fleurs Vous venez y frotter vos fesses C'est vrai qu'ça leur donne des couleurs. Moi la montagne c'est mon décors Dés le soleil levant, Qu'elle est jolie quand je m'endors La chanson du vent, Le soleil chauffe-t-il encore le pavé parisien, chez nous quand il chauffe fort, y'aura du bon vin. Et chez nous quand on boit un verre Mais c'est encore entre copains Ce n'est pas dans un salon d'affaires On connait encore son voisin Les ardéchois ca « tirebouchonne » A la santé de vos bouchons Et de votre air qui « embouconne » Chez nous l'air et le vin sont bons. Moi la montagne c'est mon décors Dés le soleil levant, Qu'elle est jolie quand je m'endors La chanson du vent, Quand l'automne tome sur Paris, La vilaine saison, Chez nous quand arrive la pluie, Vive les champignons. Les paysans à leurs chaumières Les grands ensembles aux citadins Les poissons sont dans les rivières La tour Eiffel aux parisiens Paris, Paris chante ta Seine Marseille chante ton vieux Port Mais laissez-nous chanter l'Ardèche Et laissez-moi vous dire encore Moi la montagne c'est mon décors Et J'en suis bien contant, Que j'aime entendre quand je m'endors, La chanson du vent, Prétentieux, laissez-les un brin, Vous en avez besoin, De ces « culs-terreux » qui valent bien certain « gugus » parisiens ! La la la la la...