Le gars d'la compagnie

Les Cowboys fringants

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

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Intro : (2 fois) Depuis le début du siècle Des gars courageux ont coupé le bois du Québec Partaient à l'automne, passaient l'hiver dans des camps Revn'aient voir leurs femmes quand arrivait le printemps Les américains flairant la bonne affaire Sont v'nus faire la piasse dans l'bout de Trois-Rivières Ça va nous faire d'la job pour les Canadiens-Francais Bâtissez vos usines pis nous on vous donne la forêt ! Pendant des années y'ont coupé comme des défoncés La demande est trop grande pour s'qu'la forêt peut donner Mais cé pas ben grave Y'ont des chums au gouvernement Fa'qu'y sont r'montés au nord Continuer la coupe à blanc Les Amérindiens ceux qui chassent de père en fils Ont voulu leur parler Y s'sont fait dire rentré chez vous C'est pas avec vous autres qu'on va faire des bénéfices Pour nous un caribou c'est ben plus beau sur un trente sous Instrumental :  (2x)                                  bis                   bis                     bis                   bis                     bis                   bis                     bis                  Et le gars d'la compagnie rit dans sa barbe C'est qui le con qui a dit que l'argent poussait pas d'ins arbres ?  (3x) Finale : (2x)

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empty heart empty heart Am7, Am7/6, Am, G, F, C, Em
empty heart empty heart Em, D, C, B7, Am, B
empty heart empty heart G, Bm, Em, C, Am, D, Gm
empty heart empty heart A, Bm, F#m, E, D
empty heart empty heart D, G, Bm, A
empty heart empty heart D, A, Bm, G, F#m
empty heart empty heart G, C, Am, D, C9/B, B, Em, A, Bm, E
empty heart empty heart D, Bm, F#m, G, A
empty heart empty heart E, F, Am, Dm, G, C
La chanson raconte l’histoire de travailleurs québécois qui, depuis le début du siècle, ont déboisé la forêt pour répondre à la demande incessante de l'industrie américaine. Ces hommes courageux partaient pour de longs mois dans des camps l’hiver et ne retrouvaient leur famille qu’au printemps. Avec l'afflux des Américains, les usines ont fleuri, mais cela a aussi entraîné une exploitation excessive de la ressource forestière. Les membres des communautés autochtones, qui ont des liens historiques avec la terre, ont tenté de faire entendre leur voix face à cette exploitation, mais leurs préoccupations ont été ignorées au profit du profit économique. Au final, la chanson met en lumière l’hypocrisie du système, où ceux qui profitent de la nature n'en respectent pas les limites ni les traditionnels gardiens.