Vers toi

Le Trottoir d'en face

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J'entends frapper, frapper des coups pour rien J'entends frapper un coeur qui est le mien J'entends frapper et plus rien J'entends frapper, frapper mon coeur en vain J'entends frapper la journée de demain J'entends frapper et plus rien Ici, les cloisons ne sont que des portes vers toi Je te vois Ici, les saisons sе font et se fondent parfois Sous lеs toits, vers toi   | | | | J'entends frapper, frapper mon coeur en vain J'entends frapper la journée de demain J'entends frapper et plus... Ici, les cloisons se font à l'image de toi Je te vois Ici, mes prisons ne sont que mon corps fou de toi Sous les toits, sans toi |     |     ||    | |     |     |    |    | |    | J'entends frapper, frapper des coups pour rien J'entends frapper un coeur qui est le mien J'entends frapper et plus rien

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La chanson évoque le sentiment d'un cœur qui se cogne contre des murs invisibles, exprimant une profonde solitude et une attente désespérée. Le protagoniste ressent que son amour est à la fois présent et inaccessible, comme si les murs qui l’entourent étaient des barrières entre lui et l’être aimé. Il parle de l'idée que malgré les efforts, il y a une sensation d'inutilité, un écho de son cœur qui frappe, mais sans réponse tangible. Dans cette ambiance, on perçoit une lutte entre l'espoir et le désespoir, où chaque journée semble être une répétition de l'absence. Les références aux saisons qui changent et aux cloisons qui se forment mettent en lumière la fragilité des émotions humaines, et comment elles peuvent osciller sous le poids de l’attente. C’est une déclaration de l'amour qui aspire à se libérer des carcans, tout en reconnaissant sa propre vulnérabilité.