Sur les sentiers du monde

Le Trottoir d'en face

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Plus méchant que méchant   Et plus bête que bête      Leurs manèges sont vieux Ils tournent en grinçant   Sur leurs chevaux de bois   Où personne ne monte... Vérole.   On s'est croisé sur une route Sur un trajet sans aucun doute Il faisait beau, il faisait froid     On attendait coûte que coûte Ces matinées que l'on redoute En se frottant les bouts des doigts Tu m'as dit : "Viens partons loin Là, où la ronde des chemins Nous laisse un peu ici et là"      Tu m'as dit : "Viens faisons au moins Comme le faisaient les anciens En souriant la tête en bas" On s'est perdus sur les allées du monde Tu m'as parlé pour que mon âme vagabonde Gamin déchu, je t'imaginais blonde Mais ma conscience évolue vite, à chaque seconde Je suis parti, là, où les anges passent Là, où les dieux s'effacent Là, où la vie est un mystère Originaire de mes arrières Avec mes idées fécondes Je suis parti sur les sentiers du monde !        | | | | | | | | | On a repeint tous les voyages De mille couleurs et de nappage Nos coeurs brillaient d'or et d'alliage   De ces richesses inégalées Et la force au son de ta voix Qui depuis peu guide mes pas       Je t'ai juste que pour moi T'ai lâchée, t'ai laissée voler On s'est suivis bien libérés    Conscience en paix, criblée d'émoi Entre les murs, sous tous les toits Fini les échelles et les lois On s'est perdus sur les allées du monde Tu m'as parlé pour que mon âme vagabonde Gamin déchu, je t'imaginais blonde Mais ma conscience évolue vite, à chaque seconde Je suis parti, là, où les anges passent Là, où les dieux s'effacent Là, où la vie est un mystère Originaire de mes arrières Avec mes idées fécondes Je suis parti sur les sentiers du monde !        | | | | | | | | | Les oreilles en colimaçon On entend dire de toute façon Dans les contes et d'un bloc tout rond       Où depuis des générations Les hommes et les savants diront Qu'on vit sans un souffle profond       Que la vie est trop éphémère Et que les rêves et les chimères N'existent pas, qu'il faut se taire   L'espoir en simple direction On me dit fou, mais fou d'action Je suis lancé comme un wagon     A moitié vide, ou plutôt plein Un peu morbide, bourré d'entrain Ami de ma philosophie Voyageur de l'utopie Que le rêve vive Et puis qui m'aime me suive...

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La chanson évoque un voyage introspectif et symbolique à travers les chemins du monde. Elle parle de rencontres éphémères et de la quête d'une liberté authentique, loin des contraintes de la vie quotidienne. L'auteur décrit un sentiment d'errance, tout en cherchant à retrouver une connexion avec des valeurs anciennes et des idéaux de vie plus simples. Dans un environnement où les rêves semblent parfois être étouffés, il y a une volonté de se libérer des attentes imposées par la société. La mélodie suggère un mélange d'optimisme et de mélancolie, où le désir de partir à l’aventure se heurte à la réalité des doutes et des réflexions personnelles. En somme, il s'agit d'un appel à explorer non seulement le monde extérieur, mais aussi son propre intérieur, à la recherche de sens et de paix.