Par la main

Le Père Aimé Duval

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Tout au long des longues, longues, longues plaines Peuple immense avance lentement. Chants de joie et chants et chants de peine Peuple immense va chantant. - - Ils n'ont pas leur Père avec eux - Mais ils savent bien leur chemin. Ils n'ont pas leur Père avec eux Mais leur Mère les tient par la main. Tant de haine tombe sur eux Tant d'orages troublent leur ciel Qu'ils s'en vont d'un pas miséreux Mais les joues baignées de soleil. Et quand l'un des leurs est tombé Sur sa tombe ils sèment des pleurs. Mais pour une larme tombée Sur sa tombe il pousse mille fleurs. Ils s'en vont du fond des vieux temps Vers des cieux sans haine et sans pleurs. Ils s'en vont du fond des vieux temps Embrassant leurs frères en passant.

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D, A7, Bm, G

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D, A7, Bm, Em, G, E

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D, G7, G, A, Bb, Dm, A7

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D, A7, F#m, Bm, G, E7, A, D7, Em

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G, C, Am, D7, Em, A7, D, E7

Au clair de la lune

A, E7, F#m, c#m, D, E, Bm

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Am7, F, Am, E7, C, Dm, G7

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A, E7, C#m, B7, E, D, Bm

La chanson évoque un peuple qui avance avec lenteur à travers de vastes étendues, portant à la fois des chants de joie et de souffrance. Bien qu’ils ne soient pas guidés physiquement par leur père, ils trouvent le réconfort et la force dans la présence de leur mère, qui les tient par la main. Face à l'adversité et à la douleur, ils gardent espoir et résilience, transformant les larmes de ceux qui sont tombés en mille fleurs. Leur parcours est un voyage vers un avenir rayonnant, où ils aspirent à embrasser leurs semblables, laissant derrière eux la haine et les pleurs. Cette quête résonne avec une profonde humanité et une foi en des jours meilleurs.

Le Chansonnier