Job Le Beatnik

Lawrence Lepage

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[Verse 1] Moé j’mappelle Job Job le Beatnik Je suis un existentialiste Je vis de tout je vis de rien Et je me fous de la logique de la logique J’aime la musique la poésie Le blues le jazz c’est toute ma vie J’écoute Brassens Ferré Ferrat Brel et Gainsbourg et Barbara [Refrain] Je n’aime que la nuit Je n’aime que le soir J’aime aussi le gris On dirait qu’il est noir J’aime la pénombre Qui fait briller mon ombre Mon ombre bien à moi Avec mes idées noires [Verse 2] Je connais toute l’histoire de l’art Les grands classiques du théâtre Je fais de la photographie Du cinéma et puis j’écris et puis j’écris J’ai lu Villon Hugo Baudelaire Verlaine Rimbaud Apollinaire Et j’ai lu Sartre comme de raison Camus était mon opinion. [Refrain] Et j’ai des filles plein ma piaule On fait l’amour on s’couche à l’aube On fume de la marijuana J’aime Marie je baise Anna. Passe-moi vingt sous pour un café Une cigarette je suis fauché Pour le Québec c’est pas fini Vous pouvez m’croire C’est Job qui l’dit.

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La chanson présente un personnage nommé Job, qui se considère comme un beatnik et un existentialiste. Il vit en quête de sens, embrassant la musique et la poésie comme ses principales passions, tout en affichant un certain mépris pour les conventions. Job aime la nuit, la pénombre, et son univers est teinté de nuances sombres qui reflètent ses pensées et ses émotions. Il évoque aussi ses connaissances en art et en littérature, témoignant de son affection pour des grands noms tels que Brassens ou Baudelaire, et de sa vie bohème bien remplie, marquée par des relations éphémères et une certaine insouciance. Avec une touche d'humour, il se moque de sa pauvreté et de son besoin quotidien, tout en affirmant avec conviction que son histoire et celle du Québec sont loin d'être terminées.