Bungalow vide

Laurent Voulzy

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Tout au bout d'la plage là -bas, mon coeur se plaint C'est à  vingt milles de la ville , des dunes sans rien Une maison de bois cassé, et moi dedans Elle est partie pour l'Europe par l'océan Je suis désolé, comme ces quelques planches abandonnées laissées Sur le sable aride, un bungalow vide, bungalow vide Juste après les entrepôts, les réservoirs Mon amour au bungalow venait me voir Depuis je suis en poussière, en fumée Enroulé dans ces pull-over parfumés, enroulé dans ces pull-over parfumés Je suis désolé, comme ces quelques planches abandonnées laissées Sur le sable aride, un bungalow vide, bungalow vide Une petite maison sauvage, pas très solide Y'en a tout au long d'la plage, jusqu'en Floride Elle voulait qu'on vive en ville tout le temps Trouvait ma vie imbécile pourtant On peut s'aime dans le rose, dans le bleu Ces cabanes qu'on peinturlure pour être heureux Ces cabanes qu'on peinturlure pour être heureux Je suis désolé, comme ces quelques planches abandonnées laissées Sur le sable aride, un bungalow vide, bungalow vide

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La chanson évoque la nostalgie et la mélancolie d'un amour perdu. Le narrateur se retrouve dans un bungalow abandonné, symbolisant à la fois son chagrin et la vacuité de sa vie depuis que sa partenaire est partie en voyage. Il décrit les souvenirs de leur vie ensemble, de leur bonheur simple près de la plage, alors qu'il se sent désormais isolé, comme les planches laissées sur le sable. L'image du bungalow vide évoque une solitude profonde, tandis que les souvenirs de moments partagés rappellent la légèreté d'un amour qui semblait simple et joyeux. Le narrateur regrette le désaccord entre leur vision de la vie, elle voulant s'installer en ville, tandis qu'il était attaché à ce cadre tranquille et naturel.