Évidemment

Laurence Jalbert

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Y'a comme un goût amer en nous Comme un goût de poussière dans tout Et la colère qui nous suit partout Y'a des silences qui parlent beaucoup Plus que tous les mots qu'on avoue      Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout Evidemment,  évidemment On danse encore, sur les accords Qu'on aimait tant Evidemment, évidemment    On rit encore, pour des bêtises Comme des enfants Mais pas comme avant           Et ces batailles dont on se fout   C'est comme une fatigue, un dégoût A quoi ça sert de courir partout On garde cette blessure en nous   Comme une éclaboussure de boue Qui n'change rien qui change tout Evidemment,  évidemment On danse encore, sur les accords Qu'on aimait tant Evidemment, évidemment    On rit encore, pour des bêtises Comme des enfants Mais pas comme avant                

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Cette chanson évoque une certaine mélancolie, un sentiment d'amertume qui habite les cœurs. Elle parle des douleurs et des blessures que l'on porte en nous, de la colère omniprésente et des silences lourds de sens. Malgré tout, il y a encore des moments de joie, des rires et des souvenirs partagés, mais tout cela semble teinté d'une nostalgie, comme si les plaisirs d'antan avaient perdu de leur éclat. Le contexte semble tourner autour des changements de la vie, des luttes et des désillusions. On a l'impression que, bien que l'on continue à trouver des raisons de danser et de rire, il reste toujours une ombre de regret qui plane au-dessus de ces instants, comme un rappel des réalités plus dures que nous avons traversées. C’est une belle manière de capturer la complexité des émotions humaines face aux aléas de la vie.