L'homme qui n'avait pas de maison

Lara Fabian

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Il ne portait qu'un grand chapeau Une canne et un long manteau Il s'endormait sur les vieux bancs Du parc où l'on allait souvent Il dessinait des arcs en ciel Sur les pavés, sous les grattes ciel Il se couchait près d'un sac bizarre Où il cachait sa steel guitare L'homme qui n'avait pas de maison Nous racontait tout plein d'histoire S'il avait perdu la raison Il n'avait pas perdu la mémoire L'homme qui n'avait pas de maison Avait toujours un beau sourire Un grand sourire qui en dit long Quand ceux qui parlent n'ont rien à dire Il ne portait qu'un grand chapeau Une canne et un long manteau Il s'endormait sur les vieux bancs Du parc où l'on allait souvent Il dessinait des arcs en ciel Sur les pavés, sous les grattes ciel Il se couchait près d'un sac bizarre Où il cachait sa steel guitare L'homme qui n'avait pas de maison Avait gravé sur son visage Les cruautés que les saisons Avaient laissées sur leur passage L'homme qui n'avait pas de maison Rangeait son coeur dans une bouteille Dont il tirait toute l'affection Qui lui manquait au réveil

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La chanson évoque la vie d'un homme sans domicile, dont l'existence est marquée par la mélancolie et la créativité. Avec son grand chapeau et son manteau, il trouve refuge sur un banc de parc, où il s'endort souvent. Ce personnage, bien que marginalisé, ne semble pas abattre et partage des histoires, révélant une mémoire intacte malgré les épreuves qu'il a traversées. Son sourire, lumineux, contraste avec les difficultés qu'il a subies, et il exprime ses émotions à travers sa musique, cachée dans une guitare. Le contexte nous plonge dans un milieu urbain, où les gratte-ciels côtoient la misère. Cet homme, même sans toit, possède une richesse intérieure et une humanité qui transcendent sa condition. Il incarne une forme de résilience et de poésie, rappelant la beauté des petites choses, comme les arcs-en-ciel qu'il dessine sur les pavés.