Diabolo menthe

La Grande Sophie

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| | | Dans tes classeurs de lycée Y a tes rêves et tes secrets Tous ces mots que tu n'dis jamais Des mots d'amour et de tendresse Des mots de femme Que tu caches et qu'on condamne Que tu caches petite Anne Dans tes classeurs de lycée Y a du sang et y a des pleurs Les premières blessures de ton coeur Les premières blessures Et les premières déchirures Qui font des bleus à ton âme Qui font des bleus petite Anne |   |   |  |  | |   |   |   | Dans les cafés du lycée Faut que tu bluffes, que tu mentes Autour des diabolo-menthe Quand tu racontes les nuits du dernier été Et des tout premiers amants Que tu n'as eus qu'en rêvant Dans tes classeurs de lycée Y a tes rêves et tes secrets Tous ces mots que tu n'dis jamais Des mots d'amour et de tendresse Des mots de femme Que tu caches et qu'on condamne Que tu caches petite Anne Que tu caches et qu'on condamne Que tu caches petite Anne | | | | |

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La chanson évoque les souvenirs d'une adolescente nommée Anne, qui cache ses rêves et ses émotions dans un monde où il faut souvent faire semblant. On découvre ses incertitudes et ses premières souffrances, tandis qu'elle navigue entre la réalité de ses sentiments et les apparences qu'elle choisit de donner. Les classeurs du lycée symbolisent un refuge pour ses secrets, ses désirs inavoués et les blessures émotionnelles qu'elle traîne, tout en essayant de s'intégrer lors de moments de partage, comme dans les cafés avec ses camarades. Le contexte est celui de l'adolescence, une période de découvertes et de bouleversements, où les premières amours et les déceptions laissent une empreinte durable sur le cœur. Dans ce monde juvénile, Anne éprouve la nécessité de masquer sa vulnérabilité derrière des mensonges et des façades, révélant ainsi les combats intérieurs qui l'habitent.