La confession d'un moribond

La Bottine souriante

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Intro ://////// Ecoutez bien mes bons amis la confession d'un moribond, (2x) Si j'vas pas à confesse souvent, aujourd'hui, j'me l'reproche; Oui si j'irais de temps en temps, je n'm'en f'rai pas d'reproches.      (2x) Mon père, j'ai dis d'mon voisin, c'est un corps mort, c'est un vaurien, C'est un braillard, c'est un farceur, un défonceur de portes, Si j'y aurais dit seulement que ca, je n'm'en f'rai pas d'reproches. Mon père, j'ai battu ma femme, l'autre jour, pour une p'tite chicane, Je l'ai battu, je l'ai mordu, je lui ai donné des taloches, Si c'était la première fois, je n'm'en f'rai pas d'reproches. Oui mon père, j'ai volé, ca doit être un gros péché, J'ai volé des gros messieurs, des riches pis des grosses poches, Si j'aurais pas volé d'quêteux, je n'm'en f'rai pas d'reproches. Mon père, j'ai bien mal parlé, j'ai dit des choses embêtées, Ah ! j'ai sacré, j'ai blasphémé, j'ai dit des choses atroces, C'est d'la faute des Anglais, faut pas m'en faire de reproches. Mon père, mon dernier péché, ca m'coûte ben de l'confesser, J'ai pris les doigts d'la p'tite Louise aussi d'la p'tite Charlotte, Si j'leu aurais pris seulement qu'ca, je n'm'en f'rai pas d'reproches. Mes amis, moi j'ai la foi, comme tous les gars d'autrefois, Je n'aime pas que l'on m'dispute, que l'on m'fasse des reproches, Si je n'peux sauver mon âme, mon corps, que l'diable l'emporte, Ah ! Si je n'peux sauver mon âme, mon corps, que l'diable l'emporte,

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La chanson présente les confessions d'un homme au bord de la mort, qui se remémore ses péchés avec une certaine légèreté. Il exprime des regrets, souvent par rapport à des actions discutables, comme avoir critiqué son voisin, avoir été violent envers sa femme, avoir volé ou même avoir blasphémé. Même s'il se rend compte de la gravité de ses actes, il cherche à minimiser la portée de ses reproches, insistant sur le fait que d'autres auraient pu faire pire, ce qui reflète une approche presque désinvolte face à la moralité. Ce morceau évoque des thèmes universels tels que la culpabilité et le besoin de rédemption, tout en plongeant dans un contexte culturel où le rapport à la religion et à la confession est majeur. L'homme fait face à des réflexions sur sa vie, soulignant à la fois une forme d’ironie et une profonde incompréhension de son propre état.