Je fume

L (Raphaële Lannadère)

Transposer:

Des jours qui passent, Toujours les mêmes, A jouer dehors Et dans la boue, Avec ta grâce Et la bohême,   Pour que le goût Des heures soit doux. Du sucre glace Et des poèmes, Et le reste alors, On s'en fout, Et moi j'amasse Tes je t'aime Quand je m'endors Sur tes genoux... Et depuis moi je fume Pour me rappeler ta voix.    Je fume beaucoup trop, Je fume malgré moi, Parce que dans l'amertume   Acre de mon tabac, Y'a comme le goût des mots Que tu disais tout bas. Le soir, tranquille, Tu tires tes cartes Et tu nous livres Des secrets, Et tes yeux brillent Quand tu t'embarques A nous faire vivre L'inventé. S'il est très tard, Qu'les plus petits Ne peuvent plus suivre Sans bailler, Tu ranges tes cartes Et, d'un baiser, Tu les délivres Pour la nuit.   Et depuis moi je fume Pour me rappeler ta voix.    Je fume beaucoup trop, Je fume malgré moi, Parce que dans l'amertume   Acre de mon tabac, Y'a comme le goût des mots Que tu disais tout bas.

Du même artiste :

empty heart empty heart Dm, A, F, F7, Bb, Gm7, Gm
La chanson évoque des souvenirs nostalgiques d'une enfance insouciante, flanquée de moments partagés pleins de douceur. L'artiste parle de la simplicité des jours passés à jouer à l'extérieur, entourée d'éléments poétiques et d'attentions tendres. La fumée devient une métaphore de la mélancolie, un moyen de se connecter à des souvenirs d'une voix aimante et des secrets chuchotés à la lueur du soir. Le contexte de la chanson semble toucher à l'idée de la perte et du souvenir, où l'acte de fumer devient une façon de garder ces moments vivants, malgré l'amertume de l'absence. Les cartes teintées de magie et les baisers doux soulignent une intimité perdue, laissant entrevoir une nostalgie douce-amère.