Les corbeaux

Klô Pelgag

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Au clair de la brume, j'ai pris ta photo Comme la nuit brûle ton ombre dans l'eau Offre-moi l'écume de ces jours au port Où les bateaux fument tes cendres au départ J'ai pris la pilule celle qui fait dormir Changé ma cellule en un point de mire D'où je vois les monstres lentement mourir Revenir au monde Les entends-tu dire ?             La lune est pleine ! La lune est pleine ! La lune est pleine ! La lune est pleine, elle est remplie de corbeaux Et l'archipel ! et l'archipel ! et l'archipel découpé par mes ciseaux Le jour est noir comme la nuit, je m'oublie, je m'oublie Mange mon coeur et prie Pour que toutes les abeilles sentent mon sang qui gèle Changent ma mort en miel Moi, j'ai cherché le confort des années-lumière J'ai regardé la vie des autres mais à l'envers Et j'ai trouvé la pluie dans le désert : Me réveiller dans le ventre de la Mer              Ohh         La lune est pleine ! La lune est pleine ! La lune est pleine ! La lune est pleine, elle est remplie de corbeaux Et l'archipel ! et l'archipel ! et l'archipel découpé par mes ciseaux Je vois la peine, je vois la peine Je vois la peine du secret dans le tombeau Je vois la peine, je vois la peine Je vois la peine dans les pores de ta Peau                                                       

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La chanson évoque un voyage intérieur marqué par des souvenirs et des émotions fortes. L'artiste parle d'une quête de sens à travers des images poétiques, où la nature, comme la lune et la mer, joue un rôle central. Les corbeaux symbolisent peut-être la mélancolie et la perte, tandis que l’idée de chercher réconfort et lumière dans l’obscurité est omniprésente. On sent une lutte entre l'ombre et la lumière, entre la douleur et l'espoir, dans un univers où les éléments interagissent avec les pensées et les sentiments de l’artiste. Le contexte semble tourner autour de la réflexion sur la vie et la mémoire, où l'artiste s'interroge sur son existence en regardant celle des autres, tout en cherchant à transformer sa souffrance en quelque chose de plus doux et de réconfortant. Les références à la mer, au désert et à l'archipel soulignent une navigation entre des mondes opposés, traversés par des émotions profondes.