Mathilde

Klaktonclown

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

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Je me souviens encore quand j'ai rencontré Mathilde La langue pendue jusqu'au sol, l'esprit n'tenant qu'à un fil Ses cheveux rouge sanglant taquinaient les yeux des sourds Quant aux braves non-voyants que leurs bras ne soient pas trop courts C'est en priant à dieu le père qu'engluée par son regard Elle m'emmena quérir le pire mais tant pis c'était trop tard La la la... La la la... Je ne me suis pas battue Pas la peine, elle m'avait eue A en crever, je l'ai suivie jusqu'au bout A en perdre ma santé, à m'en rendre fou Allez danse c'est trois temps de gagné Sur les secondes qui passent que Mathilde m'a volé Je me souviens encore quand je dînais avec Mathilde Ce soir-là ce fut ma fête à en recracher ma bile Au troisième restaurant où la diablesse se délecta Les fonds de mon tiroir-caisse sonnaient quelque chose comme glas Et ses mains trop baladeuses enflammaient tout le salon Même le serveur ne servait qu'un glaçon dans le pantalon Je me souviens encore quand je sortis avec Mathilde Elle était soûle à en tomber juste ses quilles pour la porter Elle engagea bien vite un semblant de conversation Avec un homme bien sympathique le Grand Jacques était son nom Celui-ci détala semblant connaître ma dulcinée Qui aussitôt posa ses lèvres sur mon front plissé Peu après on décida enfin elle plutôt que moi D'aller danser d'aller valser Je ne me suis pas battue Pas la peine, elle m'avait eue A en crever, je l'ai suivie jusqu'au bout A en perdre ma santé, à m'en rendre fou Allez danse c'est trois temps de gagné Sur les secondes qui passent que Mathilde m'a volé Je me souviens encore quand je dansais avec Mathilde Son haleine ne sentait pas la rose mais en frottant son nombril Mon sang ne fit qu'un tour et moi de même je fus à terre Contre le parquet point de cour encore moins de préliminaires On nous saisit aussitôt pour outrage aux bonnes moeurs Mais voyons que voulez-vous que je fasse contre ce boeuf Impossible de bouger quand on a sa poitrine Collée à votre dentier y mordre serait un crime Je me souviens encore quand je faillis coucher avec Mathilde Elle m'emmena alors dans un de ces hôtels sordides Faisant fi de mes manières elle m'arrête au premier Me dégrafa devant derrière sans que je puisse bouger N'écoutant que mon courage je me défilais cul nu A travers les couloirs où je me suis vite perdue Elle aussi d'ailleurs puisque je ne l'ai jamais revue Et à ce Grand Jacques de malheur Tu peux la reprendre je n'en veux plus...

La chanson évoque les souvenirs d'une rencontre tumultueuse avec une femme au caractère flamboyant, Mathilde. Le narrateur se remémore des moments marquants, entre passion et démesure, mentionnant des dîners extravagants et des soirées qui finissent en désastre. Il décrit les jeux et les dangers de cette relation, où l'attraction se mêle à la perte de contrôle et à la folie, jusqu'à une certaine résignation face à la puissance de l'affection qu'il ressent. Le contexte se situe dans une ambiance de fête et d'excès, où la joie et le chaos se côtoient. Cette histoire, teintée d'humour noir, met en lumière la complaisance du narrateur, qui, malgré les déboires, ne peut s'empêcher de suivre Mathilde dans une danse effrénée, symbole de leur relation déséquilibrée.