Dimanche en hiver

Keren Ann

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Une saison blanche et austère Le jour a pris des somnifères Je dors, debout. On l'attend depuis des mois Mais le printemps, ne viendra pas Peut-être, en Août. Mais c'est l'éther, Que je préfère A nos hivers... On s'attache, et on se lasse Jusqu'au jour où nos nuits blanches Ressemblent à un dimanche On se cache, on s'embarasse Et je (tu) mets ma (ta) robe blanche Le temps d'un dimanche en hiver Passent les jours et mon heure Passent les oiseaux migrateurs Je perds le nord. Le printemps ne viendra plus J'ai l'impression qu'il s'est perdu Peut-être, il dort. Je manque d'air Nos soirs d'hiver, Sont délétères Refrain

Du même artiste :

Sur le fil

Am, Em, C

You Were On Fire

Eadd9, Cmaj7, Am7, G, Dm, Am, G#, F, Cm, Gm, F#

My Name Is Trouble

E, E6, Dbm, A, G#

La disparition

D/A, G/B, A/C#, D, Bm, E

By The Cathedral

Dbm, F#m, G#, A

Not Going Anywhere

G, Cm, Gm, A7, A7/4, Bm, Dm, Am

Greatest You Can Find

G, F, C, Am, Cmaj9, D7, Am7, Am6

Sit In The Sun

E, Eb7, F#m, Am, Amaj7, D, Dbm, D7, G, B7

Mes pas dans la neige

A, Bm, F#, B7, E, E7

Au coin du monde

C, Cmaj7, A4, Am, A2, D7/4, Dm7, Em/G, Em, F, G, D7, D9

Cette chanson évoque une saison hivernale austère, où le temps semble s'éterniser et où l'on attend désespérément l'arrivée du printemps, qui semble, hélas, introuvable. L'artiste décrit une sensation d'engourdissement et de mélancolie, où les jours passent lentement et la nature se trouve à l'arrêt, presque comme si elle dormait. Malgré ce froid extérieur, il y a une recherche d'évasion dans des souvenirs d'étés passés et dans des instants rêvés, où l'on peut s'attacher aux petites choses, comme revêtir une robe blanche, symbolisant peut-être un espoir de renouveau. Le contexte de cette chanson renvoie à une introspection durant les longs mois d'hiver, souvent propices à la réflexion sur le temps qui passe et la nature des relations humaines. C'est une période de transition, où l'on ressent à la fois la lassitude et l'espoir, attendant des jours plus lumineux sans savoir vraiment quand ils arriveront.

Le Chansonnier