Oublie ça

Keith Kouna

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

J'avais la paix pis j'tais relaxe Accoté su'à machine V'là-tu pas qui rentre un grand slaque Les deux yeux dans'graisse de bines        Y s'call une bière pis y vient m'voir En m'r'gardant jusqu'à terre « T'as des bottines mon gars J'les aime comme ça... Chus sûr qu'c'est des Kodiac     Viens-t-en icitte mon tabarnak    M'a t'montrer on va s'faire du fun    J'ai une chaîne de becyque qui cogne J'te pique tes bottines t'es coma... » Moé j'y ai dit : « oublie ça » Y m'a crissé un poing J'y ai crissé une claque Y m'a crissé un autre poing J'y ai donné mes Kodiac    J'avais la paix pis j'tais relaxe Ben accoté au bar V'là-tu pas qui rentre un grand slaque Qui s'commande un grand verre de fort       Après y m'brasse un peu l'épaule Pis y m'r'garde en s'pensant drôle « T'as un coat ti-gars C'pas d'la marde j'connais ça Moé sti qu'j'ai frète sur mon ski-doo Avec ça j'f'rais des rides de fou   Amène-toé en arrière du Shell    M'a t'r'faire la face à coups d'pelle J'te pique ton coat un-deux-trois... » Moé j'y ai dit : « Oublie ça » Y m'a crissé un poing J'y ai crissé le mien Y m'en a crissé un autre J'y ai donné mon coat J'avais la paix pis j'tais relaxe J'arrengeais mon scoot dans l'parking V'là-tu pas qui arrive un grand slaque Sur son beau gros Harley ben prime   Y s'est spoté à côté d'moé Y a gardé son casque pour m'parler « T'as des vraies culottes de bum Son usées y flash sont l'fun Chus sûr que c'est des Roberto Comme les vrais Hell's de Toronto          Amène-toé en arrière d'la shed    M'a t'montrer que chus assez raide J'te pique des culottes pis j'm'en vas... » Moé j'y ai dit : « Oublie ça » Y m'en a crissé un bon    J'y ai crissé une garnotte Y m'en a crissé deux-trois bons     J'y ai donné mes culottes Dans l'fond le fond de c'te toune-là C'quand qu't'as la paix pis qu't'es relaxe Niaise pas trop dans les bars mon gars Si t'es sapé comme un pape Quand t'arrives à la fin d'une toune Qu'y t'reste pus rien même pas tes claques C'pas drôles non non mon ti-coune D't'être fait'avoir par des grands slaques //

Du même artiste :

empty heart empty heart C, E, Am, G, D, F, E7, A2
empty heart empty heart Am, E, F, G
empty heart empty heart G, C, F
empty heart empty heart Bm, A, F#
empty heart empty heart Em, Bm, C, D, G
empty heart empty heart Am, C, Fmaj7, G
empty heart empty heart Cm, G#, G, Eb, Bb
empty heart empty heart Am, F, G, E
empty heart empty heart Dm, A, Bb
empty heart empty heart Am, C, E
La chanson évoque une expérience où le narrateur vibrait à la tranquillité, profitant d'un moment de détente lorsque des individus impulsifs, un peu bourrins, viennent perturber cette paix. Chaque interaction avec ces personnages imbus d'eux-mêmes se transforme rapidement en confrontation, entraînant des échanges de coups et une perte de vêtements, symbolisant bien plus qu'un simple affrontement physique. À travers ce récit, on perçoit les dangers de croiser des personnes en quête de bagarre, en particulier quand on n'est pas préparé à faire face à ce type de provocation. Le contexte met en lumière des scènes de bar où la camaraderie se mélange à la violence, illustrant le caractère parfois imprévisible des rencontres nocturnes. Cela souligne une réalité où l'on peut se retrouver rapidement entraîné dans des circonstances inattendues, surtout quand on se laisse emporter par l’ambiance festive sans réfléchir aux conséquences.