Complainte pour Ste-Catherine

Kate & Anna McGarrigle

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Moi j'me promène sous Ste-Catherine J'profite de la chaleur du métro J'me regarde pas dans les vitrines Quand il fait trente en dessous d'zéro Y'a longtemps qu'on fait d'la politique Vingt ans de guerre contre les moustiques   Je ne me sens pas intrépide Quand il fait fret j'fais pas du ski J'ai pas d'motel aux Laurentides Le samedi c'est l'soir du hockey Y'a longtemps qu'on fait d'la politique Vingt ans de guerre contre les moustiques Faut pas croire que j'suis une imbécile Parce que j'chauffe pas une convertible La gloire c'est pas mal inutile Au prix de gaz c'est trop pénible Y'a longtemps qu'on fait d'la politique Vingt ans de guerre contre les moustiques On est tous frères pis ça s'adonne Qu'on a toujours eu du bon temps Parce qu'on reste sur la terre des hommes Même les femmes et les enfants Y'a longtemps qu'on fait d'la politique Vingt ans de guerre contre les moustiques Croyez pas qu'on n'est pas chrétien Le dimanche on promène son chien              

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La chanson évoque une promenade dans une ville, où la protagoniste cherche refuge dans la chaleur du métro, tout en se détournant des vitrines. Elle aborde avec humour les petits tracas de la vie quotidienne, tels que le froid extrême et l’absence de luxe, tout en évoquant des thèmes comme la politique et les petites luttes du quotidien, comme celle contre les moustiques. La narratrice exprime une certaine résilience, en rappelant une solidarité humaine, même dans un environnement parfois rude. Le tout se déroule dans un contexte de vie urbaine, marquée par une simple mais vive réalité, où les personnes vivent des moments de bonheur dans les petites choses, comme se promener avec un chien le dimanche. Cette chanson capture l'essence de l'existence dans une métropole, tout en alliant un regard critique sur la société.