La marche

Karkwa

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J'ai attaché mes souliers J'ai tourné la tête Un pape en complet rouge salut lentement Les fidèles à genoux devant le carrosse anti-balles Se donnent jusqu'au sang... Donnent jusqu'au sang... À la boutique juste en face Un homme décape un plancher d'ébène Tout peinturé de blanc il se donne tant de peine Gratte jusqu'au sang Gratte jusqu'au sang... haaaaa...    hahaaa... hahaaa...   Les enfants traversent comme des météores Poussé par un ressort j'me cherche un fort tranquille Les speakers feed et crachent des prières du haut d'une tour Se sentir comme une marionnette qui à le pas lourd Avec la vierge offensée Un vendeur de l'art se fait quelques dollars Je reste là à penser que je me suis fait avoir.....    haaaaa...    haaa...haaa... haaaa..haaa... haaaaaahaaaaaaaaaaaaaaaaaa... Le cris des indigènes Mon coeur qui frappe fort Un brouhaha bordélique Un coma éthylique Le cris des indigènes Mon coeur qui frappe fort Mon coeur qui frappe fooort

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empty heart empty heart Em, F, C, A7, Am7, G, D#, D, A
empty heart empty heart C, G, A, E, Dm, F, Bb
empty heart empty heart Gm7, C9, Bb6, Abmaj7, G5, Gm, F, Ab, F6/9
empty heart empty heart E, E6, A, Dbm6, F#m, C#m, B, F#m7, C
empty heart empty heart Em, Am, F#m, Fm, Gm
empty heart empty heart G, Em, Cmaj7, Bm, D9/4
empty heart empty heart A, Db, F#m, Dbm, E, D, Em, G
empty heart empty heart C, B, F, E, G, F#, Bb, A, Gm
empty heart empty heart D, Bm, B, E, G, F#m
empty heart empty heart D#, C, G#, G, C#, Bb
Cette chanson évoque des images fortes et contrastées entre la spiritualité, le sacrifice et la lutte quotidienne. On y ressent une tension entre la dévotion des fidèles, qui s'agenouillent avec ferveur devant un symbole de puissance, et les réalités humaines de ceux qui peinent à survivre, comme l'homme qui s'acharne à décaper un plancher. Les enfants, comparés à des météores, traversent ce paysage empreint de chaos, tandis que des prières s'élèvent, parfois d'une manière qui semble vide de sens, comme si les protagonistes étaient manipulés par des forces invisibles. Le cœur de la narration s'articule autour de la douleur et de l'angoisse, mettant en lumière un brouhaha de voix et de luttes, où le cri des opprimés résonne dans une atmosphère presque fiévreuse. Il s'agit d'une réflexion sur la vie moderne, la quête de sens dans un monde désordonné et l'interaction entre la foi et le quotidien.