Je fais le mort

Juniore

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Il aurait mieux valu, Si j'avais sû, Rester de glace. Se fondre dans le décor. J'aurais voulu, Si j'avais pu, Effacer sa trace, Et enterrer le corps. Mais dehors, il faisait si bon. Tu t'en souviens encore, Comme les jours étaient longs. Et dehors, il fait si froid. Depuis, ça fait des mois. Que je fais le mort. Et c'est bien connu, Les uns, déçus, les autres, se lassent, Se gonflent de remords. Moi j'aurais voulu, Si j'avais pu, Changer de place. Déjouer le mauvais sort. Mais dehors, il faisait si bon. Tu t'en souviens encore, Comme les jours étaient longs. Et dehors, il fait si froid. Depuis, ça fait des mois. Que je fais le mort. Il aurait mieux valu, Si j'avais eu l'audace, De battre tous les records. Moi j'aurais voulu, L'hiver venu, Que les ardeurs se tassent, S'effacent sans efforts. Mais dehors, il faisait si bon. Tu t'en souviens encore, Comme les jours étaient longs. Et dehors, il fait si froid. Depuis, ça fait des mois. Et dehors, il faisait si bon. Tu t'en souviens encore, Comme les jours étaient longs. Et dehors, il fait si froid. Depuis, ça fait des mois. Que je fais le mort.

Du même artiste :

empty heart empty heart F, Dm, Gm, C, Bb, Cm7, Cm, Eb, F7
empty heart empty heart A, F#m, B, G#, D, E, Am, Bm, Dbm, Em, F
La chanson évoque un profond regret et un sentiment de lassitude face à une situation douloureuse. Le narrateur semble lutter avec un passé qu'il aimerait effacer, souhaitant se fondre dans son environnement plutôt que de faire face à la réalité. Il se remémore des moments de bonheur, soulignant le contraste entre un extérieur ensoleillé et son intériorité qui est glaciale, remplie de remords et de nostalgie. Le contexte se révèle être celui d'une réflexion sur la perte et la difficulté de tourner la page. Le protagoniste semble piégé dans une sorte de monotonie émotionnelle, marquée par le passage du temps, où chaque saison souligne son immobilisme et sa souffrance.