La pluie picote les étangs

Julos Beaucarne

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La pluie picote les étangs Il pleut dehors, il pleut dedans J'ai ma maison dans le vent Ce sont les brouillards de septembre Tu ne perdras rien à attendre Les frimas, le gel et décembre Belle, mettez vos robes noires Couvrez vos seins et leurs ivoires Mettez du bois sur le grand feu Si vous regrettez le bel août Nue dans le zéphyr si doux Enfermez-vous, enfermez-vous Rêvez secrète, couvrez-vous Je grillerai quelques châtaignes Ne vous mettez guère en peine Je sais encore vivre sans vous J'ai des étangs de par le Monde La chevelure des heures rondes Au loin pourtant, le tonnerre gronde Contrepoint, fugue, il faut partir Embrasse monsieur l'avenir Enfance bleue, tendre gazelle Quand tu t'habilleras le matin Tu mettras avec ton parfum Un soupçon de mélancolie      

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La chanson évoque une atmosphère de mélancolie et de réflexion face aux changements de saison. Elle capture l'idée d'une pluie qui tombe à la fois à l'extérieur et dans l'intérieur de soi, symbolisant des émotions intérieures. Les images de l’automne, avec le vent et les frimas, créent un sentiment de nostalgie pour l’été passé. L'artiste parle aussi du besoin de se protéger tout en rêvant, et de trouver du réconfort dans des souvenirs doux-amers. La mention de la chevelure des heures souligne le passage inexorable du temps, tout en proposant une invitation à embrasser l'avenir avec une certaine tendresse. Ce tableau fait écho à une période où l'on se tourne vers soi-même, réfléchissant à son parcours et à ses désirs.