À carreaux

Juliette

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

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Mesures à 2 temps 1 temps | 1 temps   Parmi mes signes distinctifs Ronde du cul, frisée du tif, Il en est un qu'on n'peut rater J'ai des lunettes sur le nez Chez les chanteuses, c'est assez rare Et pour porter cet étendard En vérité, je vous le dis Y a qu'moi et Nana Mouskouri Depuis qu'j'suis p'tite, j'suis à carreaux J'écris le roman des miros Des quatre yeux des intellos Des petits têtards à hublot Mais peu importe qu'on se gausse Moi, mes lunettes, je les chausse     Comme on chausserait ses chaussures Pour s'en aller à l'aventure Comme on chausserait ses chaussures Pour s'en aller à l'aventure | J'entends d'ici les rigolos Prédestinant ma libido Quand dans une rime assez bébête On prête aux femmes à lunettes Les miennes, je ne les ai ôtées Que pour dormir et pour aimer C'est ainsi que j'ai vu le loup Dans le brouillard d'un labo flou Depuis qu'j'suis p'tite, j'suis à carreaux J'écris le roman des miros Des quatre yeux des intellos Des petits têtards à hublot Ceux qui ricanent sont des jaloux Moi, mes lunette figurez vous Pour voir le monde comme dans un rêve Il suffit que je les enlève Pour voir le monde comme dans un rêve Il suffit que je les enlève J'n'ai pas cédé à la faiblesse D'aller brader mon droit d'aînesse Contre une paire de lentilles Et quelques bains de camomille Déjà très myope, maintenant presbyte Pas étonnant qu'en prosélyte Des douces nuits coeur de la treille Mes verres soient en cul de bouteille Depuis qu'j'suis p'tite, j'suis à carreaux J'écris le roman des miros Des quatre yeux des intellos Des petits têtards à hublot Dès qu'on se moque, que m'importe Moi, mes lunettes, je les porte Comme un bijou sans joaillerie Nécessité fait coquetterie Comme un bijou sans joaillerie Nécessité fait coquetterie La mécréante que je suis S'fait pas d'idées sur l'paradis Quand à ma tombe, je m'en fous Qu'on m'enterre un peu n'importe où Mais s'il vous plait, par précaution, Même si j'repose au Panthéon Ou mieux sous la plage de Sète Laissez-moi garder mes lunettes ! Ou mieux sous la plage de Sète Laissez-moi garder mes lunettes !

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empty heart empty heart Dmaj7, G, A7, D, F#m, Em, B7, Em7
empty heart empty heart C, Dm7, D7, G7, C7, F, Fm, G9
empty heart empty heart Am, /A, /E, /C, F, Dm, Bb
empty heart empty heart G, Am, D, C, B7, E7, A7, D7
empty heart empty heart A, A6, E7, A7, D, F
empty heart empty heart Gm, Dm/F, Ebmaj7, D7, G7, Cm, Eb
empty heart empty heart Em, Am, B, D, G, C
empty heart empty heart Gm, Cm, D7, Eb7, Db7
empty heart empty heart A, D/E, E7, F#m, Bm, F#7, C#7, B7, A/E, E, D6, Dm, Fmaj7, D, Bbmaj7, Bm7, F#, C#m
La chanson évoque avec humour et légèreté le fait de porter des lunettes, tout en revendiquant une certaine fierté d’être différente. La chanteuse se décrit comme une femme à lunettes, associant ce trait à son identité unique, en évoquant les préjugés qui souvent entourent les personnes qui en portent. Elle s’affirme dans sa singularité, préférant ses lunettes à des lentilles, témoignant d’un attachement presque affectif à cet accessoire qui contribue à son image. Dans un contexte où les lunettes peuvent parfois être perçues comme une faiblesse, elle en fait un symbole de force, de caractère et d'aventure. La chanson jongle entre les préoccupations de la vie quotidienne et un regard décalé sur les normes de beauté, célébrant la diversité et l’acceptation de soi.